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«Séduire» les investisseurs étrangers!

Un «nouveau pacte des entreprises», c’est l’une des conclusions du Forum annuel du Conseil français des investisseurs en Afrique qui s’est tenue la semaine dernière à Paris, en présentiel et en virtuel. Un nouveau pacte pour favoriser la relance économique après la pandémie de Covid-19. Pour le CIAN, plus qu’ailleurs, les entreprises vont porter la relance en Afrique, à cause du manque de moyens des Etats, sachant que pour les mesures anti-covid, l’ensemble des gouvernements n’ont mobilisé que 2% du PNB du continent contre 25% pour l’Europe, selon Bruno Le Maire, le ministre français de l’Economie et des Finances. L’Algérie y était présente au forum du CIAN sur «la contribution des entreprises à la relance économique » où Reda Tir, le président du Conseil économique, social et environnemental, a tenté de rassurer les investisseurs étrangers et lancer un appel pour venir investir en Algérie. ««Nous sommes là pour affirmer que l’Algérie est revenue, avec sa position géostratégique. C’est la porte de l’Afrique, elle est proche de l’Europe. L’Algérie dispose d’énormes ressources naturelles qu’il faut exploiter et nous sommes ouverts au partenariat avec les Européens et n’importe quelle entreprise», a-t-il dit à RFI. A cet effet, il a annoncé la «nouvelle» politique algérienne en matière de relance économique et invitant les partenaires économiques à s’y intéresser, tout en affirmant que la règle 51-49 a été supprimée. « Finie la rente des hydrocarbures pour nous. Maintenant il y a une vraie politique de diversification économique, à travers la suppression de la règle des 51/49 qui concernait l’actionnariat étranger en Algérie. Maintenant il y a des créneaux qui sont ouverts totalement aux étrangers tels que l’agriculture, le tourisme et d’autres secteurs, énumère-t-il. En dehors des trois secteurs stratégiques que sont les mines et l’énergie, l’industrie pharmaceutique, et le transport sur quelques segments, le tout est ouvert pour n’importe quel investisseur étranger, pour pouvoir créer de la valeur en Algérie». Déjà, Sonelgaz étudie l’éventualité d’aller vers des interconnexions avec l’Europe, a indiqué son président-directeur général, Chaher Boulakhras, lors du Forum Afrique CIAN 2021. Près de 30 accords de partenariat dans l’industrie, le bâtiment et les travaux publics ont été signés, lors de la troisième édition du Salon international de l’investissement en industrie, bâtiment, énergie et exportation, au Centre des conventions «Mohamed Benahmed » à Oran, rapporte la Radio nationale. L’Algérie veut attirer les investisseurs étrangers. Le ministre conseiller à l’ambassade d’Allemagne, Andreas Fiedler, a qualifié la suppression de la règle 51/49 de «signal» que les entrepreneurs allemands et étrangers attendaient depuis longtemps. Le président de la Chambre de commerce et d’industrie algéro-française (CCIAF), Michel Bisac, a estimé, pour sa part, que cette mesure est un signal pour les investisseurs étrangers de la part de l’Algérie comme pour leur dire «venez en Algérie, c’est le moment», un message qu’il partage, a-t-il souligné. Aujourd’hui, il faut mener une lutte sans merci contre la bureaucratie qui entrave la relance économique et préparer le terrain à l’investissement étranger. Les mentalités devront changer.

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