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Sécurité nucléaire «La France doit ôter l’ensemble de ces déchets»

L’Algérie possède deux réacteurs nucléaires à des fins civiles, l’un à Draria et l’autre à Ain Oussara. Seulement voilà, il s’agit aujourd’hui et avant tout, au-delà de l’impact civil ou pacifique de l’utilisation du nucléaire, sur l’économie, de “sécurité nucléaire”, “de sécurité des personnels” ainsi que de “sécurité des installations nucléaires” en Algérie. Mais le pays fait face hélas et encore, au problème des déchets “radioactifs” hérités des essais nucléaires à Reggane et Ain Ekker de la France coloniale. Raison qui fait que le ministre de l’Energie insiste beaucoup sur la question de “sécurité nucléaire” compte tenu surtout de son expérience vécue lors de son passé colonial. Le ministre de l’Energie souligne, à cet effet, que l’Algérie attache une importance particulière à la problématique de la protection physique des installations nucléaires et la sécurité des sources radioactives. M.Abdelmajid Attar a développé, lors de son discours d’ouverture des travaux de la journée d’information sur la protection physique des installations nucléaires et la sécurité des sources radioactives, organisée par le Commissariat à l’énergie atomique (Comena), un discours somme toute pragmatique et réaliste à la fois en indiquant que l’Algérie, conformément à ses obligations et à ses engagements internationaux, attache une « importance particulière » à ces différents aspects de sécurité nucléaire. Il a encouragé, à cet effet, l’initiative du Commissariat à travers le centre de formation et l’appui à la sécurité pour les actions de formation dans le domaine de la sécurité nucléaire « dispensée aux organismes compétents et exploitants concernés, au niveau national et sa contribution aux activités du réseau international des centres de sécurité nucléaire au niveau international et dont nous soutenons les efforts ». De plus, lors d’un point de presse en marge de cette rencontre, le ministre de l’Energie a rappelé que le pays dispose d’installations, de laboratoires et de cadres qui activent dans un domaine où sont présentes les radiations nucléaires. Le ministre souligne la nécessité de sensibiliser l’ensemble du personnel opérant dans les installations nucléaires ou près des sources de radiation. Il a ainsi rappelé que « compte tenu de ses obligations et de ses engagements internationaux, l’Algérie a ratifié tous les instruments juridiques internationaux qui se rapportent à la sécurité nucléaire et a marqué son adhésion aux mécanismes de mise en œuvre, en signant avec l’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) le Plan intégré d’appui à la sécurité nucléaire (INSSP) ». A noter, que cette manifestation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de la loi relative aux activités nucléaires et du décret présidentiel n 14-195 fixant les dispositions de sécurité nucléaire applicables à la protection physique des installations nucléaires, des matières nucléaires et de la sécurité des sources radioactives. Par ailleurs, interrogé par la presse à propos de la question des déchets radioactifs générés par les essais nucléaires de la colonisation française dans le sud du pays, le ministre a fait savoir que « la France doit ôter l’ensemble de ces déchets (nucléaires) en prenant sa responsabilité ». Dans ce cadre, M.Attar a fait observer que des réunions et des échanges avec la France dans ce sens sont en cours.

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