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Sécurité alimentaire et …stabilité sociale

Quand le ventre est plein, il y a plus de chance que la stabilité sociale règne… Certains préfèrent l’expression paix sociale, c’est plus sociologique, alors que pour d’autres c’est plus politique. Au fait, il n’y a pas de différence dans le fond, entre les deux expressions. Seulement, lorsque l’on est riche et grand producteur des hydrocarbures, il n’y aurait pas de problème de garantir la bouffetance à cette grande population. L’équation hydrocarbures contre nourriture…et bien sûr contre fournitures, est une option stratégique, pour un pays comme l’Algérie qui continue à s’approvisionner en blé -entre autres- à partir de l’étranger et ce en dépit de la superficie continentale de son territoire. Ça s’appelle les pays rentiers dépendant presque exclusivement de la rente, en provenance de la vente des hydrocarbures.. Pourquoi ? Parce qu’une population de plus de quarante millions d’âmes aura besoin instantanément de se nourrir, sinon ce sera la pagaille. Voilà, pourquoi il existe cette relation -disons- de «complicité» entre la paix sociale et la sécurité alimentaire. Et tous les deux sont les garants de la stabilité politique. Il faudrait entendre par stabilité politique, cette situation compromettante entre le pouvoir en place et la population d’administrés. Parfois, l’on est obligé d’avoir recours à la planche à billets en vue d’une disponibilité des liquidités nécessaires à la bonne marche de la société et non de l’économie. Il y a quelques esprits sataniques qui cherchent -par exemple- à porter atteinte à la paix sociale, dans le cadre de la lutte des clans. Donc, ils fomentent -à titre d’exemple- des ruptures d’argent liquide au niveau des postes et des banques. Ils créent des crises, des pénuries de quelques denrées alimentaires indispensables à la vie des citoyens : lait en sachet, pain, huile de table, sucre entre autres…y aurait-il quelque part une sorte de complicité entre les barons de l’économie informelle et ceux qui font l’opposition par le système de «la casse» ? Si cette thèse est justifiée, ils seraient donc des rescapés du régime déchu. Sans nul doute, le but de toutes ces manigances, c’est de nuire à l’image du pouvoir en place, dénigrer sa crédibilité et mettre à l’index sa capacité de gérer les affaires publiques …le but suprême qui reste insaisissable, c’est de pousser les gens à emprunter la voie du désordre. Quand le foutoir est là, on a plus de chance d’arriver à des compromis avec le pouvoir. C’est ce qu’on avait, désespérément, décidé lors des grandes sorties populaires du Hirak.

À propos Abdelkader Benabdellah

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