LE CARREFOUR D'ALGÉRIE Quotidien national d'information
Une délégation d’hommes d’affaires et d’investisseurs égyptiens dans le secteur agro-alimentaire a, dans une rencontre avec leurs homologues algériens, tracé les contours pour jeter les bases d’un partenariat solide entre les deux pays. Les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 787 millions USD en 2021, un chiffre qui reste « en dessous des attentes en dépit des assurances des différents hommes d’affaires qui se sont succédé, hier, au podium à l’issue de cette rencontre tenue à l’hôtel Sofitel à Alger. Notons, cependant, que le déficit enregistré dans la balance commerciale bilatérale au bénéfice de l’Egypte s’élève à 425 millions USD, selon des experts rencontrés en marge de ce forum. L’Algérie est considérée comme le 8ème pays en matière d’exportation avec un plafond de 53 millions de dollars d’investissement, selon le responsable de cette délégation, Allaa El Ouakil. Les échanges égyptiens en Algérie ont été situés vers les 04,5 milliards en 2022 surtout entre autres dans le secteur de la santé, celui de l’éducation et de l’enseignement et enfin celui de l’agroalimentaire. Le représentant de la délégation a dans un tour d’horizon énuméré les différentes étapes de ce processus de collaboration et de ce partenariat commercial entre les deux pays. L’objectif des hommes d’affaires et investisseurs est de pénétrer le marché grâce à un ancrage efficace dans le domaine de l’éducation en Algérie par le biais de la pénétration de sociétés égyptiennes plus spécialisées dans l’emballage et l’imprimerie. Cette coopération se situe avec un million de dollars d’exportation vers d’autres pays a conclu Mme Sarah Ibrahim, directrice exécutive pour le conseil d’emballage égyptien dans ce bref aperçu. La coopération entre les deux pays revêt un caractère important en dépit de quelques essoufflements nés de la crise sanitaire. Cette coopération s’inscrit dans le sillage outre que le commercial, mais la diversification des produits et de l’industrie égyptienne surtout dans le respect de l’environnement. Le représentant de la fédération tourisme et transport algérien a, par ailleurs et toujours dans le sillage de cette rencontre sur la coopération algéro-égyptien après un hommage rendu à la résistance palestinienne, a exposé les différentes potentialités en matière du développement industriel hors hydrocarbures en Algérie surtout eu égard aux dernières évolutions où le bond qualitatif est primordial.
L’orateur a surtout insisté sur l’investissement dans le secteur agro-alimentaire par situer la position de l’Algérie grâce à une stratégie efficace selon lui mise en place par les pouvoirs publics pour booster ce secteur. Il citera, notamment, les différentes étapes d’investissements et coopérations dans ce secteur. L’orateur a omis, entre autres, de focaliser sur le secteur du tourisme et sur les perspectives de booster ce secteur de par son statut au niveau de la fédération. Mohamed Bouderba, vice-président de la CAPC algérien, a, dans son intervention, mis en exergue les relations bilatérales entre les deux pays dans le cadre de la coopération et le partenariat. Selon ses propos qu’il nous a tenus en marges puisque sa prestation était en langue anglaise, notre interlocuteur nous dira que cette rencontre économique tend à booster la coopération économique entre les deux pays et les rencontres B-B sont nécessaires pour la relance des investissements et le partenariat gagnant – gagnant dans plusieurs domaines et secteurs entre autres celui de l’agroalimentaire. Dans un long exposé la représentante de l’ANDI a situé les différentes étapes du processus d’investissement né à la faveur de l’entrée en vigueur du code d’investissement. Selon les estimations fournies par Yasser El Guerni, représentant de la section économique à l’ambassade d’Égypte en Algérie, il s’agit des échanges commerciaux plafonnant les 57,333,775 millions de dollars, soit 22,519,833 USD pour les exportations et 34,818,942 USD pour les importations. Enfin, signalons que les deux parties se sont félicitées de la grande « dynamique » marquant les relations bilatérales depuis la visite de fraternité et de travail effectuée par le président Tebboune, en janvier 2022 en Egypte et l’importance de la mise en œuvre des résultats de cette visite, pour « le renforcement de la concertation et de la coordination politique entre les deux pays et le développement des échanges économiques et commerciaux « où les deux parties ont convenu de programmer des visites et des échéances bilatérales au plus haut niveau durant l’année en cours, dont la tenue d’une nouvelle session de la Grande commission mixte.
