Internet, qui est une véritable révolution de la communication, semble être mal utilisé par des internautes immatures. Avec son aspect tentaculaire et incontrôlable Internet fascine et pousse à l’interdit : ce qui n’est pas sans conséquences néfastes pour les jeunes qui ont trouvé là un outil de défoulement alors que cette autoroute de l’information donne accès au savoir et à la formation. Le chat semble être la principale activité à laquelle s’adonnent la majorité des jeunes aussi bien devant leur ordinateur familial qu’aux cybercafés qui ne désemplissent pas. L’objectif pour lequel certains, au lieu d’optimiser leur temps dans des activités intéressantes, passent des nuits blanches à la recherche de nouvelles connaissances principalement de l’autre côté de la mer, sinon à mater des « plans » lascives. Les mineurs également devant l’ignorance de certains parents se laissent séduire par Internet qui n’est pas sans risques compte tenu de la prolifération des sites illégaux, racoleurs, racistes et violents. Certains sont devenus si accros à l’internet qu’ils ne peuvent plus s’en passer. A Saïda, la plupart des cybercafés sont gérés tels des commerces sans contrôle ce qui représente pour les enfants scolarisés notamment les lycéens et autres collégiens qui y sont admis sans aucune restriction. On ne relève aucune association qui se penche sur ce problème qui vient s’ajouter aux différents fléaux que compte notre région, tels les drogues sous toutes leurs formes. Attention, il y a péril en la demeure !