La Haute-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Michelle Bachelet, a indiqué lundi à Genève qu’elle avait » hâte de discuter » des paramètres d’une nouvelle mission technique au Sahara Occidental pour « identifier les problèmes critiques des droits de l’Homme » dans ce territoire non autonome. « Ces missions sont vitales pour identifier les problèmes critiques des droits de l’Homme », et contribuent à « empêcher l’escalade des plaintes », au Sahara Occidental occupé, a déclaré la cheffe des droits de l’homme de l’ONU à l’ouverture de la 45e session du CDH à Genève. « J’ai hâte de discuter des paramètres d’une nouvelle visite avec toutes les parties dans un proche avenir », a-t-elle dit lorsqu’elle a évoqué la situation critique des droits de l’homme dans les territoires occupés. « Nous continuons également de suivre à distance la situation au Sahara occidental, où nous avons mené des missions techniques pour la dernière fois il y a cinq ans », a enchaîné Michelle Bachelet, soulignant que les missions techniques du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU (CDH) « sont vitales » au Sahara occidental occupé. L’Algérie, tout comme le groupe de soutien de Genève, ont dernièrement multiplié les appels à l’adresse du CDH en vue de l’envoi d’une mission technique au Sahara Occidental. En juillet, la délégation algérienne auprès de l’Office des Nations Unies à Genève a demandé la reprise de ces visites, rappelant qu’aucune mission technique n’y a été entreprise depuis 2015. « Nous sollicitons le HCDH à reprendre ces missions et à établir un programme d’assistance technique et de renforcement des capacités des institutions sahraouies », avait, alors, déclaré Mehdi Litim, chargé d’affaires auprès de la mission algérienne à Genève avant d’inviter la cheffe des droits de l’Homme de l’ONU, à détailler les progrès réalisés à cet égard dans son prochain rapport annuel et lors de sa mise à jour orale.
