Le développement des villes et des échanges crée les besoins d’une extension et d’une gestion édilitaire des éclairages. Ceux-ci répondent à plusieurs objectifs: sécuriser les espaces urbains, permettre l’accroissement de la circulation et décorer les espaces. L’éclairage public apporte, avant tout, un certain confort aux usagers qui se déplacent la nuit. Mieux éclairées, les rues et les routes sont plus faciles à appréhender. L’orientation est plus facile et cela rassure le passant. Néanmoins, dans certaines ruelles de la ville d’Oran, le cas de la rue Boumedal Abed (Ex Mancipp), située dans le quartier de Boulanger, à quelques mètres du siège de l’Emerso, l’entreprise chargée de l’entretien de l’éclairage public de la ville d’Oran, les habitants se plaignent de l’absence de l’éclairage public depuis plusieurs jours. Durant la nuit, on ne voit même pas où mettre les pieds. Plus grave encore, on ne peut pas reconnaître les personnes pour distinguer l’intrus du résident, déplorent de nombreux riverains de cette rue. Pour M. Mohamed Chennafi, un retraité habitant la rue Boumedal Abed, celui-ci dira à ce sujet : »Il faut s’armer de courage pour pouvoir sortir la nuit et surtout tôt le matin pour aller prier la prière d’El Fedjr. Les fidèles qui se rendent à la mosquée du quartier, parmi lesquels des personnes âgées, auraient été agressés par des chiens errants circulant en meute et en toute liberté. Ainsi, parmi les conditions qui ont favorisé la prolifération des chiens errants en milieu urbain, le manque d’éclairage public et les dépotoirs des ordures ménagers. »A cet égard, les habitants de la rue Boumedal Abed revendiquent l’intervention des services responsables de cette mission afin de prendre en charge ce manque qui est devenu un facteur important dans la sécurité des personnes et des biens, car les riverains sont inquiets et ont affiché leur mécontentement face à cette situation qui perdure.
