A l’heure où les algériens commencent à pousser un ouf de soulagement face à l’amélioration de la situation liée à la pandémie, et au moment où l’autorité sanitaire appelle à plus de vigilance, à Oran le constat est inquiétant en matière de respect des mesures sanitaires. A commencer par le non-respect du port des bavettes dans les lieux publics, les commerces, les lieux de travail, le transport et autres. Une situation qui, pour certains observateurs, pourrait déboucher sur des surprises dans l’augmentation des cas positifs. Si dans la rue le contrôle est difficile, certains citoyens n’arrivent pas à comprendre pourquoi, des commerçants des cafés, restaurations et fast-food, ne respectent pas les mesures de limitation des activités limitées à la vente à emporter, conformément aux dispositions supplémentaires de renforcement des mesures de prévention et de protection, engagées par les pouvoirs publics dans la gestion de la crise sanitaire. Sur terrain, les citoyens constatent quotidiennement des dépassements, au su et au vu de tous. Au moment où certaines catégories de commerçants interdisent à leurs clients de s’attabler dans leurs locaux, de peur d’être verbalisés, d’autres activent sans inquiétude avec des tables de 04 et 05 personnes. Certains sont même allés ouvrir leurs terrasses. Cela se passe dans plusieurs quartiers d’Oran, en particulier les plus attractifs, à l’image d’Akid Lotfi. Une situation qui impose la question « y’a-t-il deux poids deux mesures» et qui est responsable du contrôle DCP, police ou la mairie ?
