Il n’y a pas longtemps, Mostaganem est arrivée à une des périodes les plus intenses dans l’activisme actualiste par une espèce de militantisme figé, statique pour ne pas dire stérile. Les élections locales de novembre 2021, a suscité chez bon nombre de citoyens l’intérêt de se passionner pour le devenir de la ville. Pour promouvoir la wilaya, pour parler de son développement, pour faire bouger les lignes, beaucoup se sont érigés en groupes facebookistes. Des groupes unis, désunis, sectorisés, croisent l’épée tous les jours sur la toile pour exhiber une série de photos qui, quelquefois, sont déconvenues et qui ne serviront jamais à promouvoir Mostaganem. Des groupes qui se chamaillent et se déchirent, décourageant ainsi les uns et les autres sur l’objectif Mostaganem. Certains croyant défendre la cité se baladent dans tous les groupes à la recherche du rapport de force…Un rapport de force qui ne représente aucun intérêt parce que l’objectif servant à booster Mostaganem n’est guère mis en avant. Le dynamisme du wali a en effet enthousiasmé les uns et les autres dans une effervescence indescriptible. Ce que certains n’avaient pas compris c’est que l’autorité locale a pensé promouvoir la société civile dans le but d’avoir un interlocuteur. Mais en fin de compte on s’est retrouvé, à Mostaganem chef-lieu, face à des groupes d’individus qui essaient coûte que coûte d’en découdre sur des sujets stériles et complètement infertiles avec l’aisance d’être derrière un clavier. Derrière ces discordes, quelques-uns ont essayé de paraître aux yeux de l’autorité, plus intelligents que les autres et ils ont assez œuvré pour discréditer les autres. Mais les uns et les autres étaient les mêmes personnes qui créaient un groupe avec lequel ils expriment leurs dévolus, puis deux semaines après, ils le ferment et rejoignent le groupe avec lequel ils étaient en désaccord. D’autres publient et postent abondamment des réflexions, des théories avec un français copieux souvent incompréhensible par la majorité qui occupe la toile. Ces réflexions restent là comme une superfluité ou un pléonasme. Que faut-il comprendre avec de tels agissements ? Faut-il croire qu’il y a là une guéguerre de leadership ? Oui en effet cela n’est pas à exclure. Lors du déroulement de la campagne électorale des locales, à Mostaganem nous avions assisté à des échauffourées intenses pour s’accaparer du siège de Maire de Mostaganem. C’est derrière un écran que l’on voulait occuper le perchoir croyant le mériter uniquement pour être né à Mostaganem. C’est désolant de voir apparaître des propos blessants surtout quand on prétend devenir premier magistrat de la ville. Nous n’avions, malheureusement vu émerger aucune personne, ni aucun groupe porteur d’un projet avec des visions qui susciteraient un intéressement pour les citoyens de Mostaganem. Personne n’a encore suggéré un projet conforme à ses ambitions. Tenez-vous bien, certains groupes et associations passent beaucoup de temps à faire des constats, tantôt sur l’insalubrité, tantôt sur l’environnement, tantôt sur la culture et souvent sur des échanges inféconds. On pose un grand problème d’écologie et à Mostaganem ça ne manque pas, par conséquent aucun commentaire. Vous faites apparaître un plat cuisiné et c’est l’euphorie… comme l’exemple de la »karantica’‘. Le comble est que certains utilisent la toile comme support publicitaire. On en est là à Mostaganem et en voulant autopsier cette société civile qui s’est brusquement réveillée, on assiste à une fièvre dans la création d’associations avec les mêmes membres qui ont trouvé goût à faire partie de toutes les organisations naissantes.
