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Rentrée tapageuse sous l’ombre du Covid19

Les élèves ont été, la saison passée, obligés de quitter, prématurément, les bancs de l’Ecole, pour cause de pandémie du Covid 19. L’on s’attendait que cette pandémie aille peut-être disparaitre d’elle -même. Rien n’a eu, cependant, lieu et le maladie continue, tout de même à roder dans les parages, bien qu’avec mois d’intensité, qu’il y a huit de ça. Le Covid ne veut pas nous quitter mais, en revanche, la vie doit continuer et ; ainsi nous sommes, dans l’obligation de continuer à vivre, tout en s’inventant des méthodes et des subterfuges afin d’échapper, le mieux possible, à ses frappes macabres. La dernière saison scolaire, les établissements scolaires avaient fermés leurs portes, environ deux mois, avant l’avènement de la date officielle des vacances d’été. Par les mêmes causes, la date de la rentrée a été également, repoussée deux fois.. Selon, des sources proches de la direction de l’Education, les programmes et les méthodes pédagogiques et même administratives de travail, ont été revues, pour plus d’adaptation à une nouvelle situation, jamais vécue auparavant. Il faudrait coute que coute, mettre en place un climat, empêchant toute possibilité de contagion, dans le milieu scolaire. De toute évidence, il y a d’abord l’application rigoureuse des mesures de distanciation et des gestes barrières, qui seront applicables pour tout le monde et pas uniquement, pour les élèves. Le covid19 n’a pas particulièrement, tué des gens et crée la panique, en poussant le maximum le stress. Il a, par la même occasion, tout chamboulé en impactant la cadence du travail et en paralysant l’économie. Il a, ainsi laissé derrière lui, des pertes énormes, presque incalculables. Malgré tous ces revers, il faudrait quand même, continuer à lutter par tous les moyens et ne pas surtout, céder d’un iota. C’est une situation de guerre, qui ne dit pas son nom. Et même en état de guerre, les enfants devront aller à l’école et les étudiants devront, également, rejoindre leurs amphis. En dépit des insuffisances constatées, les choses semblent aller à bon escient. Les pouvoir publics clopinent, notamment, les postes politiques issus du changement conséquent à l’après Hirak, ayant substitué au régime déchu. Toutefois, ils essaient, quand même, de donner l’impression qu’ils sont entrain de faire de leur mieux et évitant, du coup, d’être vus et jugés comme étant un simple réincarnation de l’ex- gouvernement chassé par le Hirak populaire. Un gouvernement dont les principales têtes sont jugés et condamnés, juridiquement par la loi et moralement par le peuple et l’histoire.

À propos Abdelkader Benabdellah

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