La situation des enfants autistes «hyper actifs» dont la prise en charge nécessite une école spécialisée affectée et dotée d’un enseignement adapté avec une assistance psychologique et médicale, persiste d’année en année à Oran, malgré les appels des représentants du Collectif de défense des droits des enfants autistes «hyper actifs» de la commune d’Oran. Si pour les cas d’enfants autistes «légers» la situation semble quelque peu relativement améliorée en raison de l’existence d’une école spécialisée à Mont Plaisant, Gambetta, il n‘en demeure pas moins selon le président du Collectif en question, Marouf Mokhtar, chargé du service technique à l’APC de Badr au quartier populaire d’Eckmühl, le cas des enfants autistes hyper actifs dont certains ont dépassé aujourd’hui l’âge légal de scolarisation, se pose toujours, en raison du retard dans l’affectation par la secteur des affaires sociales de la wilaya d’Oran et les pouvoirs publics, d’une école spécialisée dans l’enseignement». Ces enfants autistes classés comme «hyperactifs» qui se comptent par plusieurs dizaines réparties à travers les 13 délégations communales ou secteurs urbains existant dans le périmètre de la ville d’Oran ont besoin, autant que les enfants normaux, d’être scolarisés conformément aux orientations du ministère de l’Education nationale qui prône un enseignement «pour tous» pour tous les Algériens, sans distinction de couche, de sexe et d’handicap. La tutelle qui déploie des efforts considérables a toujours défendu la protection, la promotion des droits des personnes atteintes d’un handicap. Ainsi pour Marouf, le fervent défenseur des cas d’enfants autistes «hyperactifs», la Direction de l’Education et la DAS devraient une nouvelle fois «accorder une attention particulière au cas des enfants autistes hyperactifs qui ne demandent pourtant rien sauf d’être scolarisés, ce droit consacré par la Constitution».
