Le marché automobile en Algérie n’en finit pas d’occuper l’actualité, et beaucoup de choses ont été dites y compris certaines prévisions et certains chiffres fantaisistes, avancés sans une base d’information crédible. Les controverses ont tourné surtout autour des marques des voitures qui devraient être importées ou fabriquées localement. Celle qui semble le plus révéler les faveurs des consommateurs algériens est sans conteste Renault. Cette préférence manifeste s’explique par diverses raisons, dont la première est l’ancienneté de sa présence dans le paysage algérien et dans le circuit commercial. Renault est en effet installée depuis plusieurs décennies, à la différence de certaines autres, asiatiques notamment qui ont investi le marché au cours d’une période relativement récente, et pour certains elles font une pâle figure d’intruses, dans un marché dominé par les européennes avec à leur tête la marque au losange. Cette prédilection légendaire des algériens a été renforcée par la création de la première usine automobile en 2014, qui a permis de fabriquer les voitures les plus prisées telles que la symbol, sandero, clio, des modèles devenus aujourd’hui les plus répandus sur le territoire national. La longue présence de Renault a également permis d’asseoir au fil du temps, un réseau de distributeurs de véhicules neufs touristiques et utilitaires à l’exemple des kangos et des masters, ainsi que des infrastructures de service après-vente disséminés à travers tout le pays. Cette organisation appropriée procure confiance et sûreté aux utilisateurs Renault quant à l’entretien, la maintenance et la réparation en tous lieux et en toutes circonstances. L’usine d’Oran en plus d’être majoritairement de capital national, offre la possibilité d’acquisition de ses produits à crédit bancaire, qui peut être contracté par les clients de la classe moyenne. C’est une tradition séculaire et bien ancrée en Algérie que de se fier presque exclusivement à cette grande marque qui rayonne universellement du reste.
