LE CARREFOUR D'ALGÉRIE Quotidien national d'information
Relizane est désormais devenu ces derniers temps une ville sale. Ses cités et ses quartiers populaires croulent sous le poids des immondices. Et pourtant, apprend-on, les services de la wilaya se sont manifestés pour endiguer ce phénomènes qui empoisonne le quotidien du citoyen et ont même consacré une enveloppe financière de 7 milliards de centimes en guise d’aide aux collectivités localités afin d’élaborer un plan de ramassage de ces ordures. Les collectivités locales fuient volontairement la mission pour laquelle ils sont appelés, à savoir l’amélioration du cadre de vie du citoyen et manifestent clairement leur inertie et surtout leur indifférence devant cette situation qui ne fait que nuire au milieu environnemental, a affirmé un cadre de la wilaya. De nos jours, Relizane, ville érigée dans un périmètre de vergers d’où émanaient, autrefois, les odeurs des orangers et des pommiers, est en passe de devenir un dépotoir à ciel ouvert. La ville s’est métastasée avec le temps, sa population s’est multipliée et ses déchets aussi mais les moyens de la prise en charge et de la gestion des ordures ménagères n’ont pas suivi. Plusieurs événements sont intervenus pour aboutir à cette situation désolante dont le parc roulant qui est vétuste où dans certains cas l’on recoure aux tracteurs pour la collecte, le personnel mobilisé pour cette opération, ô combien utile pour la sainteté de vie, s’avère aussi impuissant pour réussir convenablement sa mission et sans omettre le peu de civisme des élus et des citoyens, a noté Miloud, un jeune universitaire. Relizane était une ville propre et fleurie comme en témoignent ces vastes esplanades datant de l’ère coloniale, notait un vieux assis sur un banc dégradé. Et d’ajouter «Regardez les monticules d’immondices qui longent le marché couvert, il est presque 11h et la collecte n’a pas été effectuée, ce panorama me dégoûte, autrefois on rodait dans cet espace pour s’offrir les belles odeurs des roses que les colons jonchaient aux abords du marché». Et de conclure «Rien n’est plus comme avant toutes les belles choses de la vie ont malheureusement disparu». Alors que faire pour assainir cette ville de ces vecteurs amochant?
