Les anciens habitants des douars de Taassalet, Thaaleba et d’autre douars limitrophes d’Ouled Smain, Djelata, Rouached, relevant de la commune de Sidi Lazreg, dans la wilaya de Relizane, interpellent le Président de la République et les autorités locales pour la prise en charge de leurs préoccupations, liées à leur retour éventuel sur leurs terres d’origine. Dans ce cadre, et dans une lettre adressée au Président de la République et aux autorités locales, dont une copie nous a été remise, ces candidats au retour déclarent avoir annoncé leur intention depuis des années et que les autorités locales s’étaient engagées à mettre à leur disposition un programme pour leur permettre de vivre décemment et de réhabiliter leurs biens et leurs terres dégradées et laissées à l’abandon. Ces familles qui avaient fui leurs douars, devant la tragédie nationale qui s’imposait à eux dans les années 90, sont venues gonfler les chiffres de l’exode rural, la plupart s’étant installée tant bien que mal à Relizane et d’autres ont choisi d’autres wilayas comme lieu de refuge telles que Oran, Mostaganem et Tiaret. Survivant en majorité dans des habitations précaires, dans des conditions lamentables, ces familles sont privées de toute commodité de vie décente. Les signataires de cette lettre sollicitent la réhabilitation des routes et des chemins d’accès à leur douar, la mise à leur disposition d’habitations rurales, ainsi que l’approvisionnement de leur espace vital en eau potable. Condition minimum, selon eux, pour reprendre la mise en valeur et l’exploitation de leurs terres considérées comme leur seule source de revenus. Un autre problème a été soulevé par les signataires de la pétition et concerne le problème de manque de transport et plus particulièrement le transport scolaire vers les écoles primaires des deux communes Oued Selam et Sidi Lazreg les plus proches de la localité, alors que pour les C.E.M, il faut rejoindre le chef-lieu de commune de Oued Selam. En outre, ils ajoutent que des promesses leur ont déjà été données les années passées par les autorités locales (wali, chef de daïra et président d’APC) quant à la prise en charge de leurs préoccupations, mais rien ne dit que ce sera fait dans les meilleurs délais. Afin de leur permettre de sortir de la situation actuelle qu’ils endurent depuis des années, les pétitionnaires soulignent que le retour à leur douar et à leurs biens reste pour eux la seule solution qui les concilie avec une vie meilleure.
