Le logement est devenu, pour la plupart des Algériens, cher et difficilement accessible. Le secteur de la construction traverse une grave crise, notamment dans les zones d’ombre où le déficit de logements est criant. Pour ce faire, les autorités locales proposent des solutions concrètes et efficaces pour redonner de la confiance aux citoyens. Ainsi pour relancer de manière significative les chantiers ayant accusé un retard considérable ne permettant pas leur réception, la direction de l’OPGI a, en premier lieu, mis fin à sa collaboration avec les entreprises récalcitrantes. En deuxième acte, il a été question d’attribuer les projets en arrêt aux entreprises locales, capables de rattraper le retard accumulé.
D’ailleurs, il s’agira de relancer le programme des 2 000 logements, érigé au niveau de la commune de Oued Tlélat qui a connu un sérieux retard dans la réception. Il faut dire que l’Etat s’engage, en lien avec les entreprises étatiques et privés locales à soutenir les projets de logements sociaux retardés. Un suivi opérationnel « à haut niveau, mobilisant les autorités locales concernées », sera chargé de rechercher les solutions adaptées pour débloquer ces projets. Une vision qui concerne toutes les communes n’ayant pas atteint l’objectif et n’ayant pas fourni suffisamment d’efforts pour rattraper le temps perdu. Dans le sillage, les projets de construction de 8 700 logements font l’objet de viabilisation pour être finalement prêtes à la distribution au profit des demandeurs de logements. Pour rappel, le projet de construction de plus de 17 000 unités a été lancé au niveau de Oued Tlélat, où plus de 6000 logements ont été attribués alors que l’opération devra se poursuivre au cours de cette année qui verra l’attribution d’un bon quota d’unités, affirment les décideurs.
