Le Professeur Mohamed Belhocine, président de la cellule opérationnelle d’investigation et de suivi les enquêtes épidémiologiques : «L’augmentation des infections est due à trois raisons principales. La première concerne les basses températures qui contribuent à la propagation du virus, la seconde est la reprise de plusieurs activités, ce qui signifie plus de friction et la transmission de l’épidémie. La troisième c’est qu’il y a un état de laxisme dans la prévention parmi les citoyens». Le laxisme de la part du citoyen est souvent cité par les hauts responsables comme raison de la recrudescence de la contamination. Supposons que c’est le cas, mais la responsabilité des instances de l’Etat est aussi engagée dans cet irrespect des gestes barrières. Durant cet été, par exemple, il était prévu des prises de températures à l’entrée des plages. Ce qui n’a pas été fait bien que c’était une mesure prise par le gouvernement. Beaucoup de personnes atteintes du covid-19 s’isolent chez elles. Ces personnes ne sont pas surveillées ou suivies. En France ou ailleurs, on les suit. En France, un contaminé, qui devra se confiner chez lui, il remplit un formulaire et l’envoi à al sécurité sociale. Il est aussitôt suivi par une cellule de suivi. Chez nous, le contaminé est presque livré à lui-même. Là, les instances de l’Etat devraient être plus présentes que ce soit dans la surveillance ou la prise en charge durant le confinement et/ou isolement. Au demeurant, le Professeur Belhoucine a qualifié la situation épidémiologique de « préoccupante», et a souligné que les équipes d’enquête sur l’épidémie à travers les wilayas fon face à plusieurs difficultés, don le plus importante qui est «le refus les familles de se soumettre à ces enquêtes épidémiologiques ce qui favorise le propagation parmi leurs membres». sur ce cas là, l’Etat doit surgir et imposer aux citoyens d’être questionnés et enquêtés. Le relâchement est l’affaire de tous et non pas uniquement du citoyen.