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Réexamen du projet de réhabilitation et d’aménagement de la Zone humide «Daya Morsli». Un gigantesque Parc des loisirs en vue

La réunion de l’Exécutif de wilaya du dimanche 10 septembre, présidée par le wali d’Oran Sayoud Said, a été dédiée au réexamen de plusieurs projets culturels entrant dans la valorisation et la promotion du patrimoine classé de la wilaya d’Oran. Parmi les projets d’envergure qui sont de nature à métamorphoser le visage de la future métropole, celui qui porte sur la réhabilitation et l’aménagement de la zone humide «Daya Morsli» classée dans le patrimoine national projet pour lequel, rappelons-le, une enveloppe financière de 20 milliards avait été allouée en 2022. Ce projet dont l’étude, selon des sources sûres, serait «fin prête», consiste au traitement en amont des eaux de la Sebkha de la Zone humide «Daya Morsli» à la conversion de la nappe en une assiette de terrain drainée susceptible de servir de base à un futur gigantesque Parc des loisirs. Cette zone humide qui compte parmi les plus importantes à l’échelle de la wilaya d’Oran, jouit des potentialités énormes en matière de promotion d’activité à caractère touristique et scientifique. Faut-il protéger les zones humides ? La réponse est forcément «oui» parce qu’il y va des enjeux de préservation de l’écosystème et de l’environnement selon les experts de l’environnement. La wilaya qui recèle un gisement significatif composé de pas moins de 14 zones humides est un véritable trésor environnemental qu’il va falloir coûte que coûte valoriser et préserver. Auparavant il y a eu des projets d’études de réhabilitation d’autres zones humides comme celle d’Oum Ghellas dans la commune d’Oued Tlélat ou encore le «Lac Télamine» qui sont deux plaques tournantes de transit des oiseaux migrateurs, sauf que ces études n’ont jamais abouti à la phase de concrétisation d’où l’intérêt accordé par les pouvoirs locaux actuels de réactualiser ces études et dégager les montants financiers nécessaires à leur réémergence sur le plan environnemental à l’échelle locale de façon qu’elles soient un moteur catalyseur d’investissements somme toute utiles à l’économie locale. Ainsi, la priorité a été donnée à la zone humide de «Daya Morsli» afin d’en faire un grand Parc des loisirs avec la probabilité d’accroître ses activités au volet scientifique.

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