La campagne aérienne Air Algérie a été au centre des sujets abordés, lors de la réunion du Conseil les ministres, présidée par Tebboune. Selon le communiqué de la réunion, Tebboune a instruit de «revoir» le mode de gestion de la compagnie Air Algérie, de manière à le rendre compétitif à l’international, tout en veillant à réduire le nombre de ses agences commerciales à l’étranger. Beaucoup d’encre a coulé sur le «personnel» des agences d’Air Algérie à l’étranger et cela durant l’ère Bouteflika. Au demeurant, fin septembre, Air Algérie comptait, selon des rapports de presse, enclencher un plan de restructuration de ses agences à l’étranger. L’entreprise publique devrait favoriser le recrutement des Algériens, issus de la diaspora, afin de réduire ses dépenses. Le nombre de travailleurs au sein des agences d’Air Algérie à l’étranger sera drastiquement réduit. Air Algérie est en crise et elle risque la faillite si l’Etat algérien ne vient pas à son secours. La suspension de ses vols, à cause de la pandémie, a engendré des pertes financières, menaçant sérieusement sa survie.
Air Algérie avait mis au point un plan de restructuration afin de réduire les dépenses colossales allouées aux salaires des fonctionnaires, notamment ceux travaillant au sein de ses agences à l’étranger. Concernant la restructuration des agences Air Algérie à l’étranger, la Direction générale compte bien réduire le personnel. Il s’agit, en réalité, de rappeler les employés qui ont été envoyés, en guise de promotion, à partir d’Algérie. Ceux qui sont recrutés localement, ne seront aucunement concernés, car «ils sont couverts par la loi de leur pays de résidence», rapportait «obervalgerie» en fin septembre. Au demeurant, Tebboune a donné des instructions, dimanche, pour la réouverture des aéroports intérieurs fermés, selon un communiqué de la Présidence de la République. Il a aussi donné des instructions pour la préparation d’une plateforme pour un hub aéroportuaire de l’Algérie à Tamanrasset, en collaboration avec les spécialistes et experts pour accéder aux marchés africains et exploiter la conjoncture économique mondiale pour l’ouverture de nouvelles lignes, notamment vers les Amériques et l’Afrique.
