Réconcilier les arabes L’énième tentative

Aucun arabe ne pourrait prétendre que la situation de cette nation perdue ne cesse de se chercher dans un monde confus et vachement déséquilibré, caractérisé par la force et l’hégémonie dans tous ses préceptes. Donc, le plus faible n’a pas de place au milieu de cet échiquier mis en point par les puissances économiques et militaires de la planète qui ont horreur de toutes sortes de concurrence.. Cependant, pour continuer à pratiquer la rapine systématique des richesses inestimables des pays arabes, il faudrait ainsi, les entretenir éternellement, dans une situation de division et …, notamment de discorde permanente.. La tâche est plus facile quand on apprend que ces entités politiques que l’on appelle les régimes, ne seraient, en effet, qu’une chosification conçue et mise en application par le colonialisme dans sa nouvelle version postcoloniale. Faire gérer le monde arabe par des régimes fantoches interposés, une sorte de proconsuls choisis parmi les indigènes de service de chaque pays, c’était l’idée géniale après la fin et le départ du colonialisme direct. Ce n’était pas ces agrégats de personnes que l’on appelait les peuples arabes qui intéressaient le plus, le système hégémonique mondial.. C’était plutôt les richesses incalculables, et en premier lieu les hydrocarbures, première source d’énergie pour faire marcher les industries de l’Occident…Voilà, pourquoi l’unité des arabes avait-elle tout le temps, constitué une vraie menace pour l’existence d’un monde Occidental, dont la vraie force est, essentiellement, érigée sur le socle des razzias de pillages organisées sur les biens des autres, notamment des faibles -ou affaiblis ?!- du Tiers-monde, les arabes entre autres. Nous n’avons rien à dire sur les sommets arabes ordinaires ou extraordinaires qui se tiennent de façon récurrente. Ces derniers ne s’occupent, réellement, que des aspects ambiants de cet événement. Il y a, visiblement, des chefs d’Etat ou leurs représentants sur l’arène. En fin de partie, il n’y aurait rien de concret ou d’intéressant, pouvant servir les premières causes justes et légales de la nation, et en premier lieu, la cause palestinienne. Faudrait–il rappeler ainsi, que les événements routiniers inhérents au problème palestinien seraient devenus de simples faits divers repris, froidement, par les médias.. Voilà, pourquoi «la rue» arabe ne croit plus aux sommets tenus par leurs chefs d’Etat. Ils savent pertinemment que les chefs de ces régimes sont dépourvus de toute souveraineté pour pouvoir réaliser quelque chose de concret…je ne parle pas des grands dossiers sécuritaires et politiques chauds de la région, à l’instar de ce qui se passe en Libye, au Yémen, en Syrie… Le dossier du Sahara Occidental… Ces derniers font l’objet de dissensions constantes entre les régimes politiques arabes …même «l’action arabe commune» et la coopération inter arabe clopine…