Les grands labos pharmaceutiques, dans le monde occidental, sont entrés dans une course contre la montre et ce, depuis les premières annonces de la pandémie du Coronavirus. L’on appelait cela, joindre l’utile à l’agréable car c’est en mettant au point un vaccin qui saura mettre un terme à la pandémie et ainsi sauver l’humanité d’un processus d’extermination presque certaine. Et par la même occasion, se faire un «peu» d’argent, en vendant le médicament miracle. Les recherches dans ce sens sont pratiquées d’arrache-pied, depuis presque une année. Les résultats ? Rien de concret pour le moment. Ce covid-19 serait-il aussi opiniâtre à ce point où il a réussi à défier la science ? Cette science que nous croyons sincèrement, assez développée, pour pouvoir un jour, nous prémunir contre la mort à elle-même. Le vaccin du Covid-19 finirait, peut-être, un de ces quatre matins à être mis au point, par un quelconque labo d’Amérique, d’Europe, de Chine ou du Japon. Cela est susceptible de se le produire un de ces jours, mais pas avant que le virus meurtrier réussisse à laisser derrière lui d’attristants ravages. Les souvenirs macabres de la peste, de la grippe espagnole, du choléra, entre autres…sont toujours gravés dans nos esprits afin de bien comprendre ce qui se passe actuellement. Il a fallu des siècles de recherches, mélanges de chagrins et de tristesses pour que la science ait pu, enfin un jour, mettre hors d’état de nuire ces épidémies meurtrières à grande échelle. Ce qui distingue les anciennes épidémies à l’actuel Covid-19, c’est qu’elles ne duraient pas longtemps…Toute l’histoire se bouclait, en quelques jours ou au plus tard quelques semaines et l’épidémie s’éclipsait en faisant le trop-plein dans les cimetières et évidemment, en faisant baisser de la moitié la population de la contrée touchée. Actuellement, toute la population du globe, sérieusement frappée par la Covid-19, attend, mais avec une grande impatience, que ces prestigieux labos, détenteurs des secrets du savoir, crient un bon matin: «Eurêka, eurêka» !! … Ces êtres humains, victimes d’une pandémie dont ils ne savent ni les tenants ni les aboutissants… cherchent avant tout à reprendre le cours de leur vie, le plus normalement possible. Ils sont, au fait, cernés par deux ennemies redoutables, d’abord la mort et ensuite l’angoisse torturante de la mort. La récession inquiétante de l’économie mondiale n’est, en effet, qu’une de ces conséquences directes de la pandémie. En dépit de quoi, les humains essayent contre vents et marées à jouer le jeu de la résistance et de la survivance. En attendant que nos prestigieux labos n’inventent la « panacée » salvatrice de l’humanité, il serait préférable de jouer au cache-cache avec le roi Covid XIX…