Le climat est des plus malsains dans certaines communes de l’Ouest de la wilaya d’Oran. Confortées par la décision de maintien de leur mandat, les communes, dans l’ensemble, devront faire de grands efforts pour concrétiser sur le terrain le développement local et asseoir la démocratie participative avec les citoyens. Seulement elles auront fort à faire avec les exigences de ce développement dans la conjoncture actuelle. Après le « gel » qu’aurait décidé les pouvoirs publics sur les activités de la commune d’Ain El Turck, au centre d’un « blocage » précédent, il faut le dire, d’une affaire relative à la prime de 6000 da dans l’APC d’Al Ancor, pour laquelle auraient comparues, mercredi 10 février devant le juge, une présidente de commission et quatre employées, voilà que le « flou » et le « doute » commencent peu à peu à s’installer chez les élus et responsables de certaines communes de l’Ouest allant jusqu’à, pour certains d’entre eux, à réclamer de poursuivre le « ménage » afin de clarifier la situation du fonctionnement de ces collectivités. Dernièrement, des élus de la commune littorale d’Ain Turck, ont demandé dans une lettre, à revoir la décision de « gel » de leur commune afin de ne pas surseoir, et de même, pénaliser les citoyens en ce qui concerne notamment la prise en charge de leurs préoccupations majeures. L’affaire des primes de ramadhan ayant secoué une autre commune littorale pas trop distante, n’en a pas fini, elle aussi, de jeter l’inquiétude et le désarroi chez les riverains au point où les langues et les intox se sont déliées demandant de faire toute la lumière sur ce qui se passe dans certaines communes, cibles depuis un certain temps de lettres anonymes et de réseaux sociaux (ndr exemple de la commune de Bir E Djir) sachant que la justice seule capable et habilitée à se prononcer sur telle ou telle affaire, est en train de faire le grand « lessivage » en matière de préservation des deniers publics, conformément aux instructions du président de la république et du ministère de la justice pour l’édification de l’Algérie nouvelle et de l’Etat de droit. Ces affaires précédées par d’autres sans nul doute vont se poursuivre dans la mesure où elles permettent de mettre à nu, selon des élus locaux interrogés, «certaines carences» en matière de gestion et de gouvernance.
