L’apparition du Variant britannique du Coronavirus en Algérie inquiète le citoyen et suscite des interrogations. Le DG de l’Institut Pasteur d’Algérie, le docteur Fawzi Derrar, a assuré que son Institut n’a enregistré aucun cas de transmission de Variant britannique de Coronavirus, après les deux cas annoncés vendredi dernier. Il rassure que l’état de santé des porteurs de ce Variant est plutôt stable. Le responsable de l’Institut Pasteur n’a pas dit si des enquêtes épidémiologiques ont été effectuées dans ce cas précis ou pas, sachant que chez nous, les contaminés se confinent chez eux, sans alerter les institutions. D’ailleurs, il faut oser le dire, il n’y a aucun suivi de la part des institutions sanitaires des personnes contaminées et confinées chez elles. Il n’y aucun contrôle ou suivi sauf pour les gens admis dans les établissements sanitaires. A cet effet, un expert du comité de suivi a préféré dire qu’il faudrait attendre deux semaines pour pouvoir se prononcer quant à la proposition de re-confinement. Par contre, le docteur Lyes Merabet, président de Syndicat national les praticiens de le santé publique (SNPSP) semble être très inquiet quant à l’apparition du Variant britannique. « L’apparition de Variant britannique inquiète sérieusement les professionnels de la santé qui se trouvent au front de la lutte contre l’épidémie du Coronavirus », a-t-il indiqué. Les personnels de la santé redouteraient, selon lui, une situation de saturation au niveau les structures sanitaires, pouvant provoquer une situation épidémiologique qu’ils ne pourront plus contrôler. Docteur Lyes préconise des enquêtes épidémiologiques et un respect des gestes barrières. Le professeur Lyes Raha a, en effet, révélé que le Comité n’a pas suggéré au gouvernement de reconfiner le pays. Mais, l’Etat n’a pas encore intensifié la campagne du respect des gestes barrières. Et pourtant, c’est primordial. Dans les rues, on sent le relâchement surtout après la mauvaise communication des responsables sur l’apparition de ce Variant avant de reconnaître son existence. Face à une telle situation, l’Etat devra faire respecter les gestes barrières, en sensibilisant en premier lieu, avant de les faire respecter par la force de la loi. Nos décideurs devraient s’inspirer en matière de communication de leurs homologues en Europe après l’apparition de ce Variant dans leur pays. Que faire alors? Attendre deux semaines ou agir? Il faut agir par la sensibilisation des gestes barrières.