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Que faire des dealers et toxicomanes?

Plus de 66 tonnes de résine de cannabis ont été saisies en Algérie durant les onze premiers mois de l’année 2021, dont 45,87% dans la région Ouest du pays, selon un bilan de l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie. Un chiffre qui fait froid au dos. Et là, on ne parle que du cannabis alors que les substances psychotropes sont les plus prisées chez les jeunes et moins jeunes. Les saisies des substances psychotropes ont connu un léger recul, passant de 5 709 258 à 5 037 472 comprimés durant cette même période, soit une baisse de 11,77%, note le même rapport. Selon les investigations menées par les services concernés, 68.405 individus ont été impliqués dans des affaires liées à la drogue, en hausse de 12,91%, dont 220 étrangers, selon le même bilan qui fait état de 2012 personnes en fuite. Les données de l’ONLDT révèlent également que parmi les personnes impliquées, 13.094 sont des trafiquants, alors que 27.749 sont des usagers et 50 des cultivateurs de cannabis et 12.120 sont des trafiquants de substances psychotropes et 14.843 autres en sont des usagers. Et là, la question qui mérite d’être posée, quel avenir sera réservé aux trafiquants, une fois que leur période d’emprisonnement sera achevée, des usagers, des toxicomanes et des «déprimés». Déjà, le bilan établi sur la base des statistiques fournies par les services de lutte contre les stupéfiants, précise, en outre, que 1.857 de ces toxicomanes sont mariés et 4.239 autres sont célibataires, alors que 529 sont des femmes. Il ne suffit pas de mettre les dealers en prison pour que le problème soit réglé. Ces mêmes personnes reviendront à la charge s’il n’y aura pas une vraie prise en charge après leur emprisonnement et aussi la prise en charge de leur famille quand le dealer est en prison. Plus de 6.700 toxicomanes dont 2.832 bénéficiaires sont âgés entre 16 et 25 ans, soit 41,65 % ont bénéficié d’une prise en charge médicale et thérapeutique durant le premier semestre de l’année 2021, selon un bilan de l’ONLTD. Le chiffre est «faible» par rapport à la réalité. Concernant les tranches d’âge des toxicomanes traités durant cette période, le bilan fait état également de 2.705 personnes âgées entre 26 et 35 ans, 1.195 ont plus de 35 ans et 67 ont moins de 15 ans. Le drame, les familles algériennes ne savent pas comment faire quand leur enfant est pris dans l’engrenage de la prise sous la drogue. L’ONLTD devra être plus offensif et plus présent sur le terrain tout en étant actif sur les réseaux sociaux. Leur site est déjà «dépassé»…

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