A Oran, les pouvoirs publics se sont amplement investis pour embellir et rendre agréable le cadre de vie des citoyens, notamment les jeunes. Néanmoins, il ne faut pas que ces infrastructures sportives et de loisirs soient laissés sans entretien ou livrées à la dégradation. Ceci risque, à long terme, de produire l’effet inverse de ce qui en est attendu. Leur exploitation en tant qu’équipement de l’APC n’est pas du tout visible. Le stade en question, implanté au quartier populaire de Boulanger (Hai Oussama) accuse, depuis des années, un état de dégradation avancée, à cause du manque d’entretien, de l’absence de gardiennage et d’un mur de clôture. Cet unique espace de défoulement pour tous les jeunes du quartier est devenu un dépotoir à ciel ouvert. »Ce stade connaît, malheureusement, la même destinée que les autres infrastructures sportives et aires de jeu qui ont vu leurs équipements dégradés ou volés », se désole Hadj Berradja, habitant du quartier et éducateur de jeunes. Les citoyens de Boulanger ne cachent pas leur crainte quant à l’avenir de ce terrain, si aucune disposition pour assurer le gardiennage et l’entretien n’est prise. Il est plus qu’impératif que les services concernés se penchent sur ce problème, sinon cela sera encore un véritable gâchis. Pour rappel, le quartier de Boulanger ne dispose d’aucune infrastructure sportive, mis à part ce stade de proximité, situé face au bureau de poste d’Oussama, alors qu’il renferme un potentiel humain (sportif) important. Une réflexion devrait être engagée par les chargés de ces infrastructures, afin d’envisager les possibilités de prise en charge des terrains de proximité de toute la ville, pour le renforcement et le confortement des enceintes. Les pouvoirs publics devront, en collaboration avec les associations sportives et comités de quartiers, revoir et corriger la gérance de ces pelouses afin de les préserver le plus longtemps possible.