Les salons de thé dans la ville d’Oran n’ont de salons que le nom. En effet, certains gérants n’hésitent pas à les transformer en lieu de tous les vices. La lutte contre ce comportement reste au-delà des attentes puisque certains de ces salons de thé et d’autres, offrant comme prestation attractive le narguilé appelé communément ( la chicha ) et chacun y va avec son slogan pour attirer le maximum de clients surtout les jeunes. Ils seraient plus d’une centaine de locaux à Oran et tous offrent cadre et ambiance feutrée pour les jeunes. Fumer la chicha est un mode de consommation du tabac qui attire fréquemment une population très jeune souvent composée de mineurs. Pourtant, il y’a plusieurs années, la direction de la santé de la wilaya d’Oran avait tiré la sonnette d’alarme sur les maladies et les conséquences néfastes qu’occasionne ce tabac du moment que les fumeurs utilisent le même embout. Parmi ces pathologies, l’on cite le cancer du poumon, cancer de la gorge, les maladies contagieuses, l’explosion de l’utilisation du narguilé ces dernières années, y voyant l’une des causes de la transmission du covid-19, mais plus largement de toutes les maladies respiratoires. Malgré l’interdiction, la consommation de la chicha dans les salons de thé et lieux publics semble prendre de l’ampleur surtout parmi les jeunes. Le nombre de cafés qui servent le narguilé progresse de jour en jour. Le problème est que ces consommateurs accros à la chicha ne nuisent pas uniquement à leur santé mais aussi à celle des autres, car la majorité de ces cafés et salons est située au-dessous des immeubles comme c’est le cas du quartier de Akid LotfI. Qui autorise ces salons de chicha à exercer ? Est-ce que ces autorisations ont été accordées après des enquêtes commodo et incommodo, là est toute la question. La lutte contre la consommation de la chicha dans les lieux publics est au ralenti, car mise à part les descentes des policiers rien n’est fait pour mettre un terme à ce fléau qui fait ravage parmi la jeunesse.