Alors que l’inflation est maintenue jusqu’à fin 2023 la révision de la retraite reste une réalité incontestée. C’est précisément tard dans la soirée de mardi dernier que le ministre du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale a apporté quelques éclairages par rapport au réquisitoire des députés sur la retraite et la situation des retraités algériens. Le débat relatif au projet de loi qui modifie et complète les dispositions des articles 16 et 47 de la loi 83-12 du 2 juillet 1983 relative à la retraite s’est poursuivi, avant-hier tard dans la soirée, au niveau d’une plénière à l’Assemblée après la clôture du cycle des interventions et la réponse du ministre du secteur aux interrogations des parlementaires soulevées lors de l’examen dudit projet. La vente finie que représente la composante de la chambre basse était leur représentative. Cependant le document, pour examen et selon son initiateur, vise à asseoir la politique sociale équitable adoptée par notre pays en vue de protéger les catégories vulnérables des retraités à faible revenu ». Dans l’hémicycle de cette institution, les députés restent sceptiques selon leurs aveux, car selon eux, si l’État prend en charge la dimension humaine comment peut-on survivre dans ce contexte alarmant avec quelques miettes devant la flambée des prix et l’érosion du pouvoir d’achat des ménages algériens. Néanmoins, il faut signaler que tous les débats de la plénière de la journée de mardi après-midi convergeaient vers un plaidoyer pour une retraite honorable, conséquente et qui permet aux retraités de vivre dignement. Ce projet de loi traduit la dimension sociale de l’Etat algérien, rappelant, en outre, que cette mesure « mérite d’être saluée » disent les intervenants qui estiment que les nouvelles mesures s’inscrivent dans le cadre de « la poursuite des efforts visant à améliorer le niveau de vie des citoyens et à faciliter la vie à la catégorie des retraités à faible revenu ». Les intervenants Rendistes. Les dispositions des articles 16 et 47 dans le cadre « du soutien de la politique sociale de l’Etat » à même « d’améliorer le pouvoir d’achat des retraités à faible revenu ». Pour le plus vieux parti qu’est le FLN le projet de loi « constitue un acquis majeur pour les retraités à faible revenu car il vise à améliorer le pouvoir d’achat de cette catégorie ». Les intervenants aux débats ont évoqué certaines préoccupations qui concernent plusieurs secteurs pour ne citer que l’insertion des contractuels en fin de contrat et d’autres questions liées à la retraite et à l’allocation chômage. Les pouvoirs publics tablent sur la préservation du volet social et la dimension sociale, car ce projet, selon le ministre du travail lors de ses réponses aux interrogations soulevées par les élus, avant hier, lors de la présentation dudit projet au niveau de la plénière, a réaffirmé la position du Gouvernement, par rappeler que la nouvelle retraite revue et corrigée porte sur l’amélioration du pouvoir d’achat des citoyens en vue de préserver leur dignité en leur garantissant un revenu décent notamment pour les retraités et ce par la révision du montant des pensions et des allocations de retraite pour réaliser la justice sociale». La nouvelle retraite, une fois amendée, contribuera «à revoir le seuil minimum des pensions de retraite, qui sera fixé à 100% du salaire national minimum garanti (SNMG) au lieu de 75%, en modifiant et en complétant l’article 16 de ladite loi». Le projet de loi prévoit, notamment, selon ses dispositions «un seuil minimum de l’allocation annuelle de retraite de l’ordre de 75% du montant annuel du SNMG, sur la base de l’article 47 de ladite loi, modifié et complété».
