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Progression de la mendicité Faut-il en rire ou en pleurer?

Ces derniers temps, il y a une insoutenable progression de la mendicité, a-t-on constaté. Elle gagne du terrain de plus en plus. Toutes les rues principales sont réinvesties par les mendiants locaux et les subsahariens. Les proximités des bureaux de poste, banques, marchés de fruits et légumes et arrêts de bus ne sont pas épargnées par les barrages dressés par les mendiants. En effet, la mendicité a produit ces derniers temps un effet boule de neige puisqu’il est en hausse exponentielle, se demande le commun des mortels. S’agit-il d’un chômage endémique ou d’un produit d’une effarante contagion? Aujourd’hui, on pratique la mendicité comme s’il s’agissait d’une véritable fonction. Il arrive que certains mendiants sous-traitent leurs emplacements à de nouveaux venus dans le métier en contrepartie d’une rente de cession comme si on cédait un fonds de commerce ou des actions d’une entreprise prospère ….Enfin, chacun a son refrain et sa technique d’approche. Rappelons toutefois que dans certains cas flagrants, de fausses mendiantes qui usent d’un scénario très simple, c’est le cas d’une femme qui réside dans une commune avoisinante et que le mari dépose en voiture et vient la récupérer en fin de journée. Un commerçant en alimentation générale ayant pignon sur rue nous fit une révélation qui prouve si besoin est que la mendicité rapporte gros. A la fin de chaque journée une mendiante lui ramène un maximum de 8.000 à 10.000 DA en pièces de monnaie pour les échanger en billets. Autrefois, les mendiants à Saida se comptaient sur les doigts d’une seule main; Ils étaient connus et intégrés dans une sorte de dispositif d’action sociale. Le silence des pouvoirs publics quant à l’application de la loi réprimant le délit de la mendicité, n’a pas tardé à promouvoir le recours à la ruse, aux subterfuges et à l’abus de confiance du passant crédule. Alors mendiants de Saida, unissez-vous et tendez vos mains meurtries.

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