En ce début d’été, la capitale de la Saoura vit le manque d’eau potable dans un approvisionnement limité et dans pas tous les quartiers de la ville. Dernièrement, les habitants du quartier populaire de Debdaba avaient manifesté et incendié des pneus pour déclencher la sonnette d’alarme et envoyer un message aux autorités locales. Pour dire, cette ville du sud-ouest est actuellement approvisionnée en eau potable à partir du barrage « Djorf Torba », situé à quelque 70 km au sud-ouest du chef-lieu et des forages de la région de « Boussir » à 180 km pour ramener l’eau, en utilisant des petites stations de pompage fonctionnant avec des groupes qui ne peuvent supporter. Cela dit, dans ce projet colossal, les châteaux d’eau n’ont pas été achevés pour sécuriser la ville et les quelques réservoirs existants ne suffisent pas pour une population de plus de 200.000 habitants. Nous pensons qu’il est temps de prendre des décisions politiques pour sécuriser la wilaya en matière d’énergie solaire et d’eau potable et pour l’économie et le bien-être des populations. Continuer à vivre le feuilleton des années 1980, serait un vrai calvaire en 2021.
