Le consommateur a vraiment du pain sur la planche pour garantir le repas quotidien notamment suite à la pénurie de l’huile de table, devenue une vraie réalité. Quelques semaines auparavant, il y avait à peine quelques bouteilles d’un ou deux litres exposées à la vente, actuellement la place de l’huile de table reste vide dans les étalages, alors n’en parlant pas des bidons de cinq litres qui sont introuvables. Y a-t-il un bras de fer entre les commerçants et les producteurs? Et pourtant, les hauts responsables de l’Etat et même les producteurs assurent de la disponibilité du produit. Il est utile de rappeler que même les associations de protection des consommateurs avaient affirmé la disponibilité du produit chez les producteurs.
D’ailleurs, M. Zebdi l’avait indiqué, de sources officielles, que les quantités produites suffisent largement. « 134 000 tonnes de matières premières, cette quantité équivaut à trois mois de production et de consommation d’huile de table », a-t-on assuré. Alors, pourquoi un tel vide dans les rayonnages?? Voilà quelques semaines déjà que les prix des aliments de première nécessité flambent et sont hors de portée des consommateurs, tels que l’huile de table qui manque cruellement dans les commerces et se vend à des montants exorbitants. Or, la crise ne touche que les épiceries du coin car les grandes surfaces exposent le produit à grande échelle et nient toute pénurie. Un constat dont certains mettent les causes sur le compte des effets de la crise sanitaire sur l’économie du pays tandis que d’autres expliquent ce phénomène par le comportement « irresponsable » de certains citoyens, consommateurs et commerçants. En outre, à savoir que la crise ne résulte pas spécialement d’une production insuffisante, il y a lieu de tirer la sonnette d’alarme et chercher la vraie raison derrière cette crise qui ne dit pas vraiment son nom mais dont certains tirent bien les ficelles. Pour leur part, les commerçants évoquent un comportement irresponsable des grossistes qui ne sont plus chauds pour débourser des sommes colossales pour en tirer un profit vraiment minime et qui ne font pas leurs affaires. Dans le même contexte, la crise aurait pu être évitée avec un comportement plus raisonnable de la part des consommateurs qui, de par leur comportement, ont bien évidemment provoqué un déséquilibre au niveau du marché national, mais il faut se mettre à la place du consommateur qui en a ras-le-bol de faire les boycottes.
