Le torchon continue de brûler entre la tutelle et les travailleurs de l’Education. Ces derniers sont passés à l’action, en organisant un sit-in de protestation devant l’Académie. Les travailleurs du secteur, toutes catégories confondues, dont des enseignants, directeurs et administrateurs, ont choisi ce mardi pour revenir à la charge, afin d’attirer l’attention de leur tutelle et exprimer leur «désarroi» face à ce que certains d’entre eux ont qualifié de «silence total», observé autour de leurs revendications légitimes». Mardi dès 10h, entre 5.000 à 7.000 travailleurs du secteur sont montés au créneau pour remettre en selle les points contenus dans la plateforme des revendications déposées devant le ministère de tutelle. Cette plateforme s’articulent sur plusieurs points, objet de discordes entre les travailleurs grévistes de l’éducation et dont il serait intéressant d’en énumérer les plus en vue, tels le statut particulier, les salaires et indemnités, le volume «diminué» de l’enseignement dans les trois paliers imposé par la Covid-19 (ndr 45 mn au lieu de 60), les contenus des programmes et enfin, tout ce qui entre dans la prise en charge des conditions socioprofessionnelles des travailleurs du secteur. Un représentant du mouvement des travailleurs grévistes du secteur, a insisté, lors du sit-in, sur le caractère «pacifique» de leur mouvement de protestation organisé devant le siège de la Direction de l’éducation. «Notre grève n’a pas de couverture ni syndicale encore moins politique», dit-il. Il ajoute que «70% du corps des travailleurs de l’éducation de la wilaya d’Oran qui compte quelque 23.000 travailleurs, ont adhéré au mouvement de protestation organisé mardi, ce qui donne un taux entre 10.000 et 12.000 travailleurs du secteur à Oran ayant répondu favorablement à l’action initiée par les travailleurs de l’éducation».
