Au moment où les autorités locales prenaient l’initiative d’ouvrir 08 marchés dits «Souk Erahma» à travers les différentes daïras de la wilaya afin de voir baisser les prix des produits de grande consommation notamment durant le mois sacré et pour permettre au simple citoyen de jeûner le Ramadhan dans une sorte de confort financier dû à la cupidité de certains commerçants, surtout pendant le mois sacré. Les prix de la viande rouge qui étaient affichés dans la capitale de la wilaya Relizane, au cours du premier jour du Ramadhan sacré, ont connu une augmentation folle, car ils ne sont pas descendus en dessous de 2.000 DA et ont même dépassé ceux déjà observés. Même chose pour les légumes au marché populaire d’Al Guerraba, visité quotidiennement par des milliers d’acheteurs venant des quatre coins de la ville et des communes voisines, les prix affichés étaient très élevés. A titre d’information nous citons les pommes de terre dont le prix au kilogramme variait entre 60 et 75 DA, alors que le prix des oignons était de 180 DA et le prix du poivron était de 280 DA. Le prix de la viande rouge a récemment connu une augmentation importante, où le prix du kilogramme oscillait entre 2.000 et 2.300 DA, et le prix de la viande blanche atteignait le niveau de 420 DA à 450 DA et c’est en l’absence des points de vente de l’Office National de la Viande qui ont été annoncés, ce sont les prix devenus appliqués au mois de Ramadhan où la cupidité des commerçants pousse à enflammer les poches des citoyens et certains des citoyens se sont interrogés sur l’absence de contrôle et de dissuasion de ces hausses inopinées, d’autant plus que les autorités ont annoncé la disponibilité il y a quelque temps un plafonnement des prix de la pomme de terre à 50DA, constatant que cette matière est principalement consommée par les classes vulnérables de la société, une décision qui n’a jamais été appliquée quant au lait où le citoyen manque de lait subventionné tandis que les commerçants proposent du lait au prix de 75 DA le litre. Ceux qui s’indignent de la situation, exigent que les services du contrôle des marchés soient à pied d’œuvre dont la Direction du commerce pour intervenir pour dissuader ces augmentations injustifiées. En attendant, certains commerces plaident pour le déséquilibre de l’offre et de la demande où l’offre diminue et les éleveurs ferment les étables en raison de la forte augmentation due à plusieurs d’entre eux, des résidus de l’épidémie de Corona sur l’économie mondiale et des prix élevés de fourrage. En outre, au cours des derniers jours, une pénurie de certains matériaux a été enregistrée sur les marchés, en particulier sur le marché d’Al Guerraba dans la capitale de la wilaya de Relizane, qui est la destination quotidienne de milliers de citoyens. Ces produits étaient absents, ces dernières semaines, ce qui a affecté négativement les prix appliqués par les marchands de légumes où le prix des légumes en général variait entre 60 DA à 600 DA le kilogramme, semblable aux haricots qui ont atteint des prix record de 600 DA le kg, et des citrons à 450 DA Quant aux fruits, le prix des bananes a atteint 700 DA, le prix des pommes a atteint 450 à 520 DA, les fraises 400 à 450 DA et les oranges à 340 DA.
Mercuriale au marché populaire de Garaba:
Pomme de terre 60 DA à 75 DA, Tomate 140 DA à 180 DA, Poivron vert 240 DA à 280 DA, Piment fort 280 DA, Aubergine 140 DA, Choux fleur 40 DA, Petit pois 180 DA à 210 DA, Salade 120 DA à 140 DA, Carottes 80 DA, Navet 100 DA, Ail 600 DA, Artichaut 80 DA, Oignon 180 DA, Betterave 80 DA, Concombre 140 DA, Citron 400 DA à 450 DA, Haricots verts 500 DA à 600 DA, Orange 280 DA à 340 DA, Banane 700 DA, Fraise 400 DA, Pomme 450 DA, Sardines 600 DA, Viande de poulet 420 DA à 450 DA, Viande d’agneau de 2.000 DA à 2.300 DA, Bœuf de 2.200 DA à 2.400 DA.