Les travaux en plénière relatif à l’examen et aux débats concernant le projet de loi organique relative à l’information se sont poursuivis, hier après-midi, en séance plénière au niveau de l’Assemblée. Les députés rencontrés au niveau de l’hémicycle s’insurgent contre la programmation de ce projet de loi pour son examen pour des séances tard dans l’après-midi, contrairement aux autres projets de loi. Néanmoins, retenons que désormais les barons et partant les détenteurs de l’argent sale qui ont envahi et dépouillé le secteur de la presse écrite, site électronique et audiovisuel, ne pourront plus en vertu de ce projet de loi sévir par investir dans le domaine, mais sur un autre plan et concernant le volet presse écrite et électronique, le projet de loi prévoit « l’instauration du régime déclaratif qui repose sur l’application simplifiée pour la création de médias, au lieu du régime d’octroi d’agréments en vigueur ». Ce sont des contradictions qui ont été soulevées par les journalistes lors de la rencontre organisée par le groupe parlementaire El Bina au niveau de l’Assemblée Nationale. Les journalistes présents avaient contesté cette disposition par déclarer pas quiconque pourrait créer un journal ou un site électronique, l’expérience de 15 années pour un directeur de publication n’est pas suffisante en termes de professionnalisme. Concernant le chapitre réservé à l’Éthique et la Déontologie journalistique et par rapport à la diffamation, le document précisé dans ces dispositions que la question du droit de réponse et de rectification dans tous les médias, les modalités d’exercice de ce droit ayant été soumises à des lois en fonction de la nature de chaque activité avec la définition des parties habilitées à exercer ce droit. Selon son préambule, le projet de loi relative à l’information, presse écrite et site électronique soumis depuis mardi après-midi en plénière au niveau de l’Assemblée prévoit » la pénalisation de toute forme de violence ou d’intimidation lors de l’exercice par le journaliste de ses fonctions », et faisait « obligation au média de souscrire à une police d’assurance au profit de chaque journaliste dépêché dans des zones pouvant mettre sa vie en danger, et lui accorder le droit de refuser le travail en l’absence de celle-ci sans que son refus ne constitue un manquement à ses devoirs professionnels ». Voilà une aubaine qui a été fortement saluée par les députés que nous avons rencontrés, hier, dans l’hémicycle de cette institution.
