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Poursuite de l’éradication de l’informel. Les services de sécurité brisent le cercle vicieux

Le chef-lieu de wilaya fait, depuis plusieurs jours, l’objet d’une vaste opération d’éradication du commerce illégal et de libération des trottoirs et devantures de commerces où étaient exposées, en guise de publicité, toutes sortes de produits alliant même des denrées alimentaires au contact de toutes les intempéries. Les principales rues, quartiers et cités, commencent à se débarrasser des vendeurs à la sauvette qui se permettaient d’investir les espaces de servitude, les squares et les places publiques. Défigurant la capitale de l’ouest algérien depuis plusieurs années, tout en étant aussi la source de tous les maux, l’éradication du commerce informel par les services de sécurité (sûreté de wilaya d’Oran) a permis à la population oranaise de lancer un fort cri de soulagement, et souhaite que ces opérations n’empêchent pas le retour de ce  »commerce » quand la vigilance se relâche et il est logique de se demander si cela va durer, si ce n’est pas encore une fois une perte de temps et d’efforts, pour rien ». L’action est toujours en cours pour toucher l’ensemble des artères de la ville d’El Bahia. Ce qui frappe avant tout, c’est le nombre de jeunes hommes semblant désœuvrés dans les rues et le nombre de marchands de produits de piètre qualité contrefaisant de grandes marques (habillements, parfumerie, accessoires etc…). Ces vendeurs ne sont pas exactement des vendeurs à la sauvette puisque de véritables marchés informels permanents ont vu le jour un peu partout sur le territoire de la wilaya d’Oran depuis des années. On ne peut ignorer non plus que ces activités échappent à la régulation de l’État et ne sont pas déclarées au registre du commerce et que la TVA échappe aux services fiscaux. Des solutions existent pour mettre de l’ordre dans ce secteur et il appartient aux responsables locaux, de prendre en charge ce dossier sensible avec la collaboration de la DCP, Direction du commerce et des prix, l’UGCAA, l’Association des consommateurs et les services de sécurité, malheureusement il y a des élus au niveau de certaines communes qui ne veulent pas s’investir dans l’éradication de l’informel, ces derniers préférant maintenir les jeunes dans cette situation. L’éradication du commerce informel n’est pas du ressort seulement des services de sécurité (Police) mais de tout un ensemble.

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