Le Gouvernement qui a pris la mesure d’interdire jusqu’à nouvel ordre, la tenue de tous les séminaires, rencontres et regroupements, appelle aussi les citoyens à éviter tout type de rassemblement de personnes et de regroupement familial, notamment la célébration de mariages et de circoncision et autres événements. La situation pandémique fait craindre le pire. Intervenant sur la chaîne Echorouk news, le ministre de la Santé confirme que la situation épidémiologique en Algérie « est dangereuse à l’instar les autres pays dans le monde », tout en précisant que 60% des nouvelles contaminations au coronavirus sont par le variant Omicron. Le ministre indique que le nombre de contaminations le plus élevé est enregistré dans les wilayas d’Alger, Bejaia, Tizi-Ouzou et Sétif. Le ministre rassure que 20.000 lits sont disponibles dont seulement 5.000 lits actuellement utilisés, donc on est loin d’une saturation des hôpitaux. Le président de la Société algérienne d’immunologie, le professeur Kamel Djenouhat, appelle à plus de mesures d’accompagnement comme la gratuité du test afin de mieux maitriser la propagation de ce maudit virus. Intervenant à la radio chaîne 3, M. Djenouhat rappelle à ce sujet la dernière instruction du président de la République lors de sa réunion avec le Comité scientifique, appelant à rendre accessible à tout le monde les tests. « Le prix d’un test est hors de portée du citoyen, surtout lorsque plusieurs membres d’une même famille sont atteints », fait-il remarquer. Il explique que la différence entre le test antigénique par rapport au PCR n’est pas au niveau de la fiabilité mais plutôt de la sensibilité. « La seule différence est que le PCR se positive un jour avant l’antigénique il se trouve qu’avec ce dernier variant du virus, l’Omicron, le test antigénique ne se révèle positif qu’à partir du quatrième ou cinquième jour et il reste positif jusqu’à huit à dix jours». Les experts plaident pour une vaccination massive et le respect des gestes barrières. Le ministre de la Santé a révélé que le taux de vaccination à l’échelle nationale ne dépasse pas les 13% de nombre total de la population et le taux de vaccination à deux doses chez les personnes majeures ne dépasse pas les 29%.