Accueil » ACTUALITE » Pour renforcer la voix africaine au sein du Conseil de sécurité de l’ONU. L’Algérie ne ménagera aucun effort

Pour renforcer la voix africaine au sein du Conseil de sécurité de l’ONU. L’Algérie ne ménagera aucun effort

L’Algérie est un levier incontournable face à un monde de plus en plus polaire dont l’impact est significatif sur les décisions prises par le Conseil de sécurité afin de maintenir la paix et la sécurité. Consciente des enjeux et de la grande responsabilité qui lui sont désormais investis, l’Algérie qui reste au chevet des causes justes, ne ménagera aucun effort pour hisser la voix de l’Afrique aux instances du Conseil de sécurité de l’ONU. L’engagement ferme pris par l’Algérie et son Président de la République, Abdelmajid Tebboune, afin de garantir la paix et la sécurité, particulièrement dans le continent africain, est à la hauteur de la confiance placée en lui par les responsables du Conseil de sécurité de l’ONU. L’Algérie entamera son mandat 2024-2025 comme membre non permanent au Conseil de sécurité à l’Organisation onusienne, à partir du 1er janvier 2024. Elle entend, pour cette circonstance, élever la voix africaine au sein dudit Conseil et mieux poser ainsi à l’ONU, les alternatives de règlement des questions africaines. Pour les observateurs et certains diplomates étrangers, «le multi pluralisme a gagné, à travers l’Algérie, un allié de taille». L’Algérie brigue pour la quatrième fois son siège non permanent au Conseil de sécurité après les mandats 68-69, 88-89 et 2004-2005, ce qui traduit la riche expérience acquise par l’Algérie dans le domaine de la diplomatie extérieure et la réactivation des solutions pour les règlements pacifiques des questions stratégiques, en Afrique et dans le monde. C’est ainsi que le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf, a réaffirmé à New York, le ferme engagement pris par le Président de la République, à savoir que l’Algérie ne ménagera aucun effort pour renforcer la voix africaine au sein du Conseil de sécurité de l’ONU. « Je tiens tout d’abord à saluer et à apprécier tout particulièrement l’invitation faite à mon pays de participer à cette réunion, en tant que membre africain entrant au Conseil de sécurité des Nations unies », a déclaré M.Attaf, dans une allocution prononcée, samedi à New York, lors d’une réunion ministérielle du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), ayant pour thème: « Garantir un financement durable et permanent aux opérations de maintien de la paix, relevant de l’Organisation continentale ». « Permettez-moi de réaffirmer devant vous, le ferme engagement pris par le Président Abdelmadjid Tebboune lui-même, à savoir que l’Algérie ne ménagera aucun effort pour renforcer la voix africaine au sein du Conseil et pour refléter fidèlement les vues, les préoccupations et les aspirations de notre continent, au sein de cet organe majeur des Nations unies », a-t-il souligné. « C’est très bénéfique pour nous qui nous préparons à assumer la responsabilité, de servir l’Afrique et d’honorer le mandat que nous avons aimablement reçu de notre Organisation continentale, l’Union africaine. Nous nous engageons à être à la hauteur de la confiance qui nous a été accordée », a-t-il poursuivi. Et d’ajouter: « Nous serons plus qu’honorés de le faire, en comptant sur les efforts sincères et les progrès remarquables accomplis par nos chers frères et sœurs du Ghana, du Gabon et du Mozambique, les membres africains actuels du Conseil de sécurité qui ont si bien défendu nos causes communes ». En outre, M. Attaf a souligné que la voix africaine, sage et engagée, « est en effet très nécessaire dans ce contexte mondial critique et difficile, pour aider à combler les divisions croissantes et à surmonter la polarisation croissante qui a un impact lourd et négatif sur l’efficacité du Conseil dans la lutte contre les menaces à la paix et à la sécurité ». « Deuxièmement, elle offre une alternative au modèle de paix actuel des Nations unies, qui a atteint les limites de ce qu’il peut ou ne peut pas faire », a-t-il enchaîné. Et aussi, « elle démontre l’engagement et la volonté de l’Afrique d’apporter sa propre contribution et d’apporter sa juste part au système de sécurité collective tel que prévu par la Charte des Nations unies », a encore dit le ministre. Par ailleurs, il a grandement salué « les progrès accomplis jusqu’à présent dans la définition de la position africaine commune sur cette question », et « le travail accompli par la Commission de l’UA et l’A3 (les trois membres africains du Conseil: Gabon, Ghana et Mozambique) pour ouvrir la voie à l’adoption de la résolution du Conseil de sécurité, en attente depuis longtemps, visant à assurer un financement adéquat, prévisible et durable des opérations de maintien de la paix de l’UA ».

À propos B.HABIB

Laisser une réponse

Votre adresse email ne sera pas publiéeLes champs requis sont surlignés *

*

x

Check Also

80% des habitants sont des déplacés sans abri et menacés par la famine. Ghaza à bout de force

Fait terrible, les déplacés de ...

Les chauffages dans 198 groupes scolaires «doivent être opérationnels» avant le 31 décembre. Un ultimatum et un défi de la wilaya

Froid et pluies, à partir ...

En prévision de la sortie des premiers véhicules neufs. Un retournement sur le marché d’occasion perceptible

Le marché des véhicules d’occasion ...

Gestion de la Mouhafada d’Oran du FLN. Le nom de l’ex-maire d’Oran Boukhatem évoqué avec insistance

Le retour de l’ex maire ...

Les accords de 1968 au cœur de la controverse. Débat et polémique de nouveau en France

Une fois n’est pas coutume. ...