Au palais consulaire, une journée d’information organisée par l’ANADE, ce mercredi 23 juin 2021, en collaboration la Chambre du Commerce et d’Industrie de la wilaya de Mostaganem à laquelle avaient assisté les commerçants, les opérateurs économiques et les associations professionnelles. Dans son exposé, Mr Mohamed Kaaneb, directeur de l’Agence de wilaya, met en exergue les nouvelles mesures relatives au dispositif ANADE( ex ANSEJ) inscrit dans le cadre de la stratégie de la relance de l’entrepreneuriat. En effet, ces mesures incitatives à la redynamisation de l’investissement dans la création d’activités diverses donneraient un nouveau souffle à l’économie par un accompagnement efficace. La condition qui avantageait, avant, uniquement les chômeurs, vient d’être éliminé laissant l’opportunité aux autres même ceux qui exercent déjà une activité professionnelle. En effet, l’âge d’éligibilité a été revu car ceux d’entre 19 et 40 ans pourront aspirer à créer leur entreprise avec une qualification professionnelle ou scientifique et un apport personnel de 15% du montant du projet pour tous ceux qui exerce une activité. Force est de constater que ces nouvelles mesures viennent de faire sauter beaucoup d’obstacles au profit de la création d’entreprises et la promotion de l’emploi. Suite à l’intervention du Directeur de l’ANADE, du président et du directeur de la CCI, un riche débat a été engagé par l’assistance composée principalement de jeunes. Des préoccupations comme celles du gel de certaines activités, l’adaptation des projets selon les besoins économiques de la wilaya, les crédits bancaires, l’exonération d’impôts, le foncier, le projet des mini zac (zones d’activités) et surtout sur la loi des 20% relative au code des marchés publics pour les petites entreprises de bâtiment etc… D’autre part, certains ont insisté sur l’élaboration d’une cartographie de wilaya relative aux moyennes et petites entreprises, d’autres se sont focalisés sur l’accompagnement qui garantirait la réussite d’une entreprise naissante. En revanche, il y a ceux qui ont posé le récurrent problème de la gestion de l’économie uniquement par les acteurs administratifs. Aujourd’hui, faut-il le souligner, il y a un intérêt à vouloir s’attaquer au spectre du chômage, à vouloir promouvoir l’économie par une réelle stratégie d’entrepreneuriat, de créer des richesses mais les méthodes et les approches devront s’améliorer surpassant les pratiques qui n’ont pas su aller aux résultats. Encourager la création des PME et PMI ne s’arrête pas au financement, il doit aussi se focaliser sur la réflexion et la réflexion scientifique surtout.
