Pour de nouvelles approches managériales en 2023

A Mostaganem, il fût un temps où des projets, souvent non réfléchis, venaient s’installer sur le territoire de la wilaya sans que personne ne comprenne l’opportunité. A cela il s’en est suivi des désagréments et des pertes d’argent et de temps.
La cause principale était, sans doute, la manne financière qui enthousiasmait certains responsables qui sont venus implanter des projets sans concertation aucune. Cet étourdissement desdits responsables de l’époque a un prix, un prix fâcheusement inexplicable. Et voilà qu’à Mostaganem le développement prend un coup et des coûts insurmontables. Ailleurs les montants des projets sont connus mais chez nous il y a quelques-uns qui ont dépassé de très loin leurs budgets initiaux. C’est ainsi que les ratés du développement sont nombreux et impactent sur la feuille de route du responsable qui les héritent.
Ce responsable, mis devant le fait accompli, doit les gérer de son agenda et des budgets combinés pour les rendre fonctionnels au profit de la population. A partir de là, 2023 nous pousse à nous pencher sur les nouvelles méthodes managériales de développement pratiquées à travers le monde. Ceci veut dire que l’on instaure des projets sur un territoire donné d’abord parce qu’il y a l’opportunité et ensuite il serait possible de le concerter avec les acteurs de la société civile. Ce développement concerté devient certainement durable et utile à la société. On tentera de mettre en application la règle de la démocratie participative, tant manifestée. Pour revenir aux projets, coûteux d’ailleurs, dont la réalisation a traîné plus de la décennie ou même abandonnés, il y a quelques-uns qui ont exaspéré le contribuable. D’un autre côté, le développement ce ne sont pas uniquement les investissements publics mais aussi le social, le culturel et l’économique. A Mostaganem, on doit commencer à travailler dans la concertation surtout quand il s’agit d’arrêter de grandes décisions qui ont un impact direct sur la vie de la population de la wilaya. A titre d’exemple, un PDAU doit être soumis à la large consultation. Les citoyens de Mostaganem aspirent à ne plus assister à des réalisations  »rêveuses » qui durent, qui se compliquent à tous les niveaux et qui se taisent. Les exemples du port de pêche de Sidi Lakhdar, de la méga-centrale électrique, l’aérodrome ainsi que des structures construites çà et là et fermées. D’un autre côté, on fait beaucoup d’évènements pour dynamiser le développement économique, l’investissement, l’entrepreneuriat, les start-ups et les exportations mais on omet de mettre en marche les mécanismes. A côté, on assiste à la paralysie des commissions créées à cet effet. Comme on contemple d’innombrables structures ayant appartenu à des sociétés dissoutes, aujourd’hui inactives, assises sur des hectares inactifs mais surtout en voie de dégradation avancée. Les mécanismes mis sur pied par le gouvernement doivent être évalués chaque année. Les instances élues en premier, les directions de wilayas ainsi que les autres organes dont la mission est de faire évoluer leurs activités au profit du citoyen. Certains secteurs sont inconnus par la population de par leur opacité et leur absence d’évaluation. Les anciennes pratiques de la fuite en avant, celles de l’opacité et de l’indifférence doivent changer au profit des aspirations de la population. Le citoyen espère que cette nouvelle année 2023 soit une année où l’on doit apprécier les changements de la nouvelle politique préconisée par les pouvoirs centraux.