Les partis au pouvoir tentent de survivre à une colère populaire qui les tient pour responsables du chaos politique ayant mené le pays aux dérives durant vingt années de mauvaise gouvernance. Ils se remettent peu à peu en selle dans la perspective des prochaines échéances malgré les “nuages” et le désaveu populaire.
La montée du “courant des jeunes” à Oran dans les structures organiques de l’ex parti unique baptisées “kasmas” depuis l’annonce d’un avant projet de refonte de la loi électorale et l’approche des échéances pour dénoncer les “caciques” du parti et reprendre le flambeau, est loin d’être un fait hasardeux. Les jeunes du FLN, à Oran, dont des inconnus jusque là du bataillon, ont décidé de participer à la vie active du parti et prendre leur destin “en main “ pour contrecarrer les anciennes pratiques du “Système” ayant pour longtemps relégué les jeunes à la “figuration” et une simple et banale carte électorale lors des joutes électorales. Cette fois-ci, un courant que certains considèrent comme “fédérateur” du mouvement des jeunes volontés issues de toutes les couches de la société oranaise sans distinction de fonction ou d’âge, semble s’emparer progressivement des jeunes qui veulent, à travers leur adhésion aux kasmas, avoir eux aussi leur chance dans l’exercice politique pour servir leur pays.
Après la mouhafada Oran Centre, ce fut le tour de la mouhafada Sénia d’installer, samedi 30 janvier, sa “Commission des jeunes” de 30 membres et a vu l’élection au terme d’une assemblée générale de Jilali Jedid comme président de commission. Les objectifs majeurs tracés par cette nouvelle “Commission des jeunes” du FLN à Oran sont le “renforcement” et le “rajeunissement” de la base par les cadres et les compétences, la “sensibilisation” de la rue autour de la nouvelle feuille de route du parti du Front de libération nationale, le “renouvellement” des 13 kasmas de la mouhafada de Sénia dont le coup d’envoi est prévu cette semaine outre la “préparation des prochaines échéances”, souligne son président Jedid. Il serait également question de l’installation d’un “Comité de sages” du FLN à Oran mais dont la date d’installation reste pour l’heure indéterminée. Il est vrai que ce n’est pas le parti qui mise sur les jeunes qui tiennent à appliquer à la lettre les directives du président de la république Abdelmajid Tebboune, appelant à donner la chance aux jeunes dans la gestion des affaires du pays
