A cause de la cherté des denrées alimentaires de base qui se raréfient à la guise de certains commerçants spéculateurs, l’Etat ne cesse de multiplier les mesures drastiques pour tenter de stopper l’anarchie du « Tag Ghala Mene Tag ». La pomme de terre, en ce mois de novembre, connaît une flambée des prix ; on ne peut acheter un kilo au dessus de 85 DA. Ce prix du kilo a été instauré par tous les commerçants dès l’épuisement du dernier ramassage de septembre, ce qui a créé le phénomène de la demande plus haute que l’offre, un phénomène qui a contraint les services agricoles à agir en conséquence en faisant sortir des chambres frigorifiques 11.000 quintaux de pommes de terre qui seront vendus à 45 DA exclusivement, selon le directeur des services agricoles, Mr Mohamed Bouali, pour les commerçants détenteurs d’un registre de commerce et qu’à la seule condition que la vente au détail soit de 55 DA pas plus. Les commerçants sont avertis : gare à ceux qui spéculent sur le prix du kilogramme fixé par la Direction de l’agriculture et la Direction du commerce.
