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Pôle urbain Ahmed Zabana. A quand la construction d’un marché couvert?

Alors que le Ramadhan arrive à grand pas, la situation dans les marchés d’Oran ne porte pas à l’optimisme tant que les prix sont à la hausse et les produits de première nécessité sont indisponibles. Il va sans dire que les crises provoquées par la rareté parfois du lait de la semoule ou de l’huile de table, influent négativement sur le quotidien des ménages qui n’arrivent pas à vivre dans la quiétude souhaitée étant donné qu’ils sont constamment à la recherche des denrées. La situation est presque insoutenable au niveau du pôle urbain Ahmed Zabana où les commerçants se comptent sur les doigts de la main. Outre le fait du manque d’un marché couvert devant abriter les vendeurs de fruits et légumes, la cité enregistre des carences considérables ayant obligé les résidents à faire leurs emplettes hors du pôle. Cela est réalisable pour les résidents possédant un véhicule sauf que les autres n’ont d’autres alternatives que de se plier au diktat des commerçants qui profitent amplement et saisissent l’aubaine pour doubler leur recette. « A vrai dire, sans véhicule nous sommes à la merci des commerçants. Pour ma part, je ne peux pas me déplacer ailleurs car le transport risque de me coûter cher. Donc, je préfère acheter des petites quantités, certes à des prix très élevés par rapport à ce qui est proposé, à titre d’exemple au marché d’Aïn El Beida », dira un résident qui n’a pas apprécié les prix mentionnés sur les ardoises. La situation n’a pas été toujours le cas, sauf après avoir pourchassé les vendeurs à la charrette. En effet, une rude concurrence existait auparavant, ce qui a donné des résultats satisfaisants pour les clients qui avaient le luxe du choix. Or, avec l’édification d’un marché couvert ou parisien, les données auraient changé en faveur des consommateurs. Jusqu’à présent, les promesses de construire un marché sont restées des paroles en l’air et ce sont les habitants qui souffrent de la cherté de la vie. Enfin, il est utile de rappeler que les vendeurs à la charrette ont refusé de se retirer du grand boulevard pour s’installer dans une placette à quelques encablures des îlots.

À propos Islam Rayan

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