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Point de Vue. Face à la Harga!

Par B.Nadir

Le phénomène de la Harga a pris de l’ampleur. Un débat devrait être lancé pour faire face à ce phénomène qui endeuille des familles algériennes. Le Monde révèle que les Algériens étaient en tête des étrangers sans-papiers placés dans les centres de rétention administrative de France en 2019. Ainsi, les Algériens constituent la nationalité la plus présente dans les CRA. Parmi ces sans-papiers détenus en métropole, on retrouve en première place les Algériens, avec un taux de 15,5 %. Ce sont plus de 4100 harraga algériens qui ont été placés en centre de rétention administrative, en 2019. Un chiffre qui fait froid au dos. Les garde-côtes algériens ont repêché dix corps et intercepté au total 485 migrants qui se trouvaient à bord de plusieurs embarcations clandestines au large des côtes algériennes, entre les 15 et 19 septembre, selon un bilan du ministère de la Défense. Lors d’une récente visite de la ministre italienne de l’Intérieur, Luciana Lamorgese, les autorités algériennes ont réaffirmé que leur pays «assume ses responsabilités et prend les décisions qui s’imposent à ce sujet». Selon la presse espagnole, rien que durant le dernier week-end du mois de juillet, plus de 800 Algériens ont débarqué sur les côtes espagnoles. Et pourtant, il y a eu débat et des études sur ce phénomène avant 2010. Certes que les dispositions prises était «populistes» par le pouvoir de Bouteflika rien que pour acheter la «paix sociale». Raison pour laquelle, les solutions n’étaient que provisoires. Aujourd’hui, il faut capitaliser cette expérience et reprendre à nouveau le travail par des enquêtes «sérieuses» sur le terrain. Des enquêtes qui devraient être menées dans toutes les villes d’Algérie et ne concernent pas uniquement les jeunes mais un échantillon large puisque des vieux et des femmes prennent le large. Il y a même des cadres qui prennent la mer. Un phénomène qui intrigue. Ce qui est certains, ils veulent quitter le pays car ne se considérant plus comme «heureux». Ils sont à la recherche du «bonheur». C’est après enquête qu’il faudra apporter les solutions appropriées. Le silence tue aussi !

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