Abdelkader Ouali, député de Mostaganem, à l’ouest du pays, ex-wali et ex-ministre des Travaux publics, n’est plus désormais membre élu Flniste au niveau de l’APN. Quant au cas du président du RCD et parlementaire pour la wilaya d’Alger, son cas sera tranché incessamment après son absence de cette plénière qui devait statuer sur son cas. Joint hier au téléphone pour en connaître les répercussions de cette absence, Me Saaadat Fetta nous a répondu qu’elle n’est plus au niveau de la Chambre basse, après le retrait du groupe RCD de cette institution. Cette absence peut être interprétée comme un signe positif pour la simple raison que l’Assemblée sera dissoute bientôt, en prévision des futures joutes électorales que sont les législatives pour fin décembre. Cela suppose qu’il n’existe aucun incident majeur de cette absence sur le déroulement des deux événements puisque le Rassemblement de la culture se considère comme parti d’opposition au sein de l’Assemblée, ce qui se traduit par son refus de cautionner, via son vote, le projet de Constitution qui sera soumis au Référendum populaire, le 01 Novembre prochain. Une lecture factice est plus que nécessaire puisque quelles que soient les circonstances de leurs départs de la Chambre basse, les cas des deux parlementaires du FLN et du RCD seront tranchés par la justice, dans le cadre de la poursuite de la lutte anticorruption. La tenue d’une plénière extraordinaire, hier, pour le vote secret au niveau de l’Assemblée nationale, a été décisive puisqu’il s’agissait de trancher et surtout de statuer sur le cas du maintien ou de l’éviction des deux parlementaires Mohcen Belabes, leader du RCD et Abdelkader Ouali, député de Mostaganem, ex-wali et ex-ministre des Travaux publics. Ce huis clos d’hier a enfin tranché sur le renoncement de Abdelkader Ouali, député de Mostaganem, ancien outsider du sérail qui s’est éternisé au pouvoir après avoir assumé plusieurs fonctions de wali,de SG du Gouvernement, de ministre et enfin de parlementaire. Il ne fait désormais plus parti de cette Chambre basse. Idem pour le député d’Alger du RCD et président de cette formation politique, Mohcene Belabbas, qui a refusé pour rappel, de se présenter devant ladite commission des affaires juridiques, exprimant néanmoins sa disponibilité à répondre volontiers aux convocations de la Justice. Le Garde des sceaux avait instruit récemment, dans le cadre de la poursuite de la lutte anticorruption, la commission des affaires juridiques, présidée par le député Flniste de Mostaganem Si Affif, pour la levée de l’immunité parlementaire des élus susmentionnés. En effet, et suite aux dernières péripéties de cette affaire, il a été signifié une fin de non retour et le refus du premier responsable du Rassemblement pour la culture de se présenter devant la commission juridique, alors que c’est à la plénière de décider de la levée de l’immunité parlementaire du concerné. Devant cet imbroglio politique, le Bureau de l’APN avait annoncé la tenue pour le 20 du mois courant, d’une session plénière à huis clos pour l’organisation du vote sur la levée de l’immunité parlementaire des deux députés, Mohcine Balabbas (RCD) et Abdelkader Ouali (FLN). Dans un communiqué rendu public mardi, le bureau de l’APN explique que la décision d’une plénière à huis clos, le 20 octobre, est prise, sur la base du rapport de la Commission des affaires juridiques et administratives faisant référence à la demande du ministère de la Justice de lever l’immunité de ces deux députés. Pour rappel, Abdelkader Ouali, ex-wali de Sétif en 1999, puis député FLN de Mostaganem et ancien ministre des Travaux publics, s’est présenté devant la Commission des affaires juridiques qui l’a auditionné, mais il a refusé de renoncer à son immunité parlementaire. À souligner qu’en mars dernier déjà, AEK Ouali a gardé à deux reprises son immunité parlementaire après que l’Assemblée ait votée contre sa levée. A la question de savoir pourquoi il a refusé d’obtempérer, on ne saura rien, puisque c’est le statut au niveau de cette institution parlementaire, frappée par le sceau de sa dissolution après la tenue du Référendum sur la Constitution, prévu pour le 01 Novembre prochain. Idem pour le député d’Alger du RCD et président de cette formation politique, Mohcine Belabbas, qui a refusé de se présenter devant ladite Commission des affaires juridiques, exprimant néanmoins sa disponibilité à répondre volontiers aux convocations de la Justice.
