LE CARREFOUR D'ALGÉRIE Quotidien national d'information
Face à la hausse de prix touchant les produits de large consommation, le ministre du commerce prévoit de plafonner et/ou limiter la marge de bénéfice des commerçants. Un projet de loi visant à plafonner une marge bénéficiaire sur les produits de grande consommation sera étudié par le Gouvernement. Le ministre de tutelle, Kamel Rezig a annoncé, avant-hier, lors d’une séance plénière consacrée aux questions orales à l’APN, la mise en place de nouveaux mécanismes pour lutter contre la spéculation et la hausse des prix. Il a parlé d’un nouveau «projet de loi pour le plafonnement des marges bénéficiaires pour les produits de base mis sur la table du Gouvernement pour y être débattu». Le ministre a rappelé que l’Etat agit sur le terrain contre la spéculation et le contrôle où plus de 145.000 affaires présentées devant la Justice et 2 Mds DA de produits saisis. Le ministre Rezig a indiqué que les services de contrôle relevant de son département ministériel avaient effectué en 2021, dans le but de lutter contre toutes les formes de corruption sur le marché algérien en vue d’éviter la hausse des prix et préserver le pouvoir d’achat du citoyen, 1.801.578 interventions donnant lieu au constat de 153.101 infractions et à l’établissement de 145.359 procès-verbaux de poursuites judiciaires. Sur la question du plafonnement du gain des produits de large consommation, le ministre a indiqué que la loi en vigueur ne permet pas de plafonner les marges bénéficiaires, affirmant qu’une fois ce projet de loi est adopté, le ministère du Commerce et de la promotion des exportations aura le droit, en collaboration avec d’autres secteurs (sans les citer) de plafonner les marges bénéficiaires des produits de base. Est-ce possible puisque les politiques ont adopté une politique libérale et la libéralisation du marché ? Peut-être que cette loi pourrait concerner quelques produits mais pas plusieurs. Dans la loi du marché, c’est une question d’un rapport entre l’offre et la demande qui régule le marché. Déjà, pour faire face à cette hausse des prix, il faut mener une lutte contre l’inflation et contre le marché parallèle.
