La prostitution en Algérie est illégale comme le dispose l’article 343 du code pénal Algérien. L’article en question interdit aussi la consommation d’un service de prostitution, le proxénétisme, la vie commune avec une prostituée, le racolage, et forcer autrui à la prostitution. Phénomène social fait de société »source de rejet ou de fascination. Ce n’est un secret pour personne, la Place d’Armes, la Cathédrale, le Bd Charlemagne sont devenus des lieux de débauche par excellence qui attise tous les fantasmes notamment le sexe tarifié. Un phénomène qui se situe et qui se développe d’une façon alarmante. La prostitution à Oran et dans tout le pays est devenue un réel commerce à ciel ouvert, un fléau inquiétant qui nous donne le droit de nous protéger de cette agression morale et qui agresse également la société en attirant l’attention sur ce phénomène tridimensionnel. Dans le passé, on entendait parler des lieux des maisons closes bien définis et situés avec un ordre à respecter, les prostitués n’étaient pas livrés à elles mêmes et exerçaient dans un cadre légal surtout avec une prise en charge sanitaire et les maladies transmissibles étaient contrôlées, ce métier était aussi contrôlé par la brigade des moeurs. Aujourd’hui le phénomène est sorti dans la rue. Les risques et les conséquences sont très lourds. Ce mal s’est introduit aussi au sein des institutions honorables à savoir les universités, instituts, centres etc…pour financer leurs études certaines étudiantes n’ont alors d’autre choix que de se prostituer. Loin d’être une pratique marginale, la prostitution étudiante concernerait des centaines de jeunes filles.
