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Pêche à Mostaganem. Le wali à l’écoute des professionnels

Dans le cadre d’impulser l’économie de la wilaya, le wali de Mostaganem, Mr Aissa Boulahya, organise des rencontres avec les professionnels par secteur. Le communiqué de la cellule de wilaya rapporte, qu’après celui de l’hôtellerie, la promotion immobilière, voilà venu le tour du secteur de la pêche. En effet, dans l’optique d’améliorer les conditions de travail des professionnels et d’impulser le secteur, une réunion s’est tenue, ce matin du dimanche 22 novembre, au cabinet du wali regroupant les professionnels du secteur, gens de mer et investisseurs dans l’aquaculture, le secrétaire général, le commandant de station maritime, les directeurs de wilaya de la pêche, du transport, de l’agriculture, le commerce, celui de l’EPM et de l’EGPP. A cette occasion, une présentation exhaustive du secteur faite par Mr T.Rahmani, directeur de la pêche, dans laquelle ont été mises en exergue des statistiques démontrant la participation de la flottille à la production estimée à 10% avant l’avènement de la crise sanitaire due à la pandémie du coronavirus. Conformément aux déclarations citées dans le rapport, cette année 2020 a connu une chute substantielle dans la production pour cause du Covid19 et cela s’est durement ressenti par les professionnels. Selon le communiqué, le wali a écouté avec beaucoup d’attention les préoccupations des intervenants parmi les professionnels, soit dans la pêche proprement dite ou celles des investisseurs potentiels. Les professionnels se sont plaints des mauvaises conditions de travail dans les deux ports de pêche. Pour celui de la Salamandre, les professionnels ont relevé entre autres défaillances, les mauvaises conditions de sécurité, l’hygiène, l’éclairage, le manque de plans d’eau pour l’accostage généré par le manque d’organisation en général. Pour ce qui est du port de Sidi LaKhdar, mal conçu par de mauvaises études du LEM, pose un problème à la flottille de pêche. L’éternelle problématique de l’ensablement a été évoquée. Aussi, cette récurrente question de l’ensablement reste cruellement persistante. Les plans d’eau du port exigeraient un dragage toutes les trois années mais avec des coûts faramineux, ce qui reste embarrassant surtout avec cette époque de crise. Le manque de services vétérinaires au niveau des deux ports incommode les mandataires autant que les armateurs. Toutefois, faut-il le signaler, le retrait des vétérinaires du port de pêche est dû surtout aux conditions d’insécurité qui sévissent au port. Suite aux interventions des directeurs respectivement concernés par la série de problèmes vécus par les professionnels, le wali instruit ces derniers à œuvrer pour pallier aux préoccupations évoquées dans un délai d’un mois au maximum. Le wali s’engage à revoir les professionnels dans une autre rencontre afin d’apprécier l’évolution de la situation, objet de la réunion. A travers ce genre de rencontres, le wali promeut l’écoute directe des professionnels et des gens de mer afin de mettre sur pied des mécanismes empêchant la détérioration des conditions de travail de secteurs pourvoyeurs d’emplois. Le secteur de la pêche a un rôle économique important puisqu’il contribue à la sécurité alimentaire des populations, mais également à la création d’emplois. En 2006, les inscrits maritimes étaient environ 40 millions au niveau mondial, dont 90 % pratiquant la pêche artisanale (Love, 2010). Longtemps à caractère traditionnel, le milieu marin a connu ces dernières années des changements dans les pratiques de pêche et les instruments de capture utilisés. Fortement influencée par l’ouverture des marchés et des échanges, l’exploitation de la ressource halieutique, dans la région méditerranéenne, est principalement assurée par de petites et moyennes entreprises. Elles font face aujourd’hui à des enjeux et des défis croissants, tant pour répondre aux exigences locales, nationales, qu’internationales (Stevenson, 2013). La mer méditerranéenne se caractérise par une ressource halieutique riche et diversifiée. Cette diversification concerne aussi les populations qui partagent et exploitent cette ressource. En effet, plus de 23 pays la bordent avec une population avoisinant les 470 millions répartis autour d’un littoral de 45.500 km de longueur. Elle dispose d’un plateau continental de 526.600 km² permettant ainsi une production de 300.000 t de poissons bleus par an et d’un volume d’importations.

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