Le phénomène des constructions illicites qui se sont multipliées à travers toutes les communes de la wilaya d’Oran, en raison de l’absence des responsables concernés, a encouragé ces comportements outranciers chez le citoyen qui persiste dans ses atteintes au patrimoine foncier et forestier. Les rares constructions démolies ont souvent ciblé de petites baraques et bidonvilles. De telles opérations éclair sont destinées juste pour parfaire les statistiques. Le dossier des constructions illicites prend du volume, mettant ainsi, devant le fait accompli, l’administration, puisque les élus locaux font semblent de ne pas voir le désastre venir. Des dizaines de constructions poussent comme des champignons, sans que personne n’intervienne, que ce soit à Mers El Kebir, Hassi Bounif ou encore El Hassi, Coca, Les Amandiers à ouest d’Oran et dans toutes les autres agglomérations; devant ces gravissimes dépassements, les élus des Assemblées populaires communales et de wilaya (APW) et les autorités locales, doivent réagir. Le moment est venu pour enquêter et mettre à nu le trafic, au niveau des 26 communes de la wilaya, des constructions illicites donnant droit à un logement social alors que les natifs d’Oran attendent depuis des lustres ; dans cette pagaille générée par l’illicite, seuls les bons citoyens, respectueux des lois, continuent de souffrir du défaut de logement, un utopique relogement. S’appuyant sur la complicité de certains élus et responsables des administrations, car comment expliquer que des gens qui n’étaient nullement dans le besoin, aient pu bénéficier de logements sociaux ; malheureusement, aucune enquête n’a été ouverte pour débusquer ces indus bénéficiaires et leurs complices.
