Le coup d’envoi de cette session ordinaire pour 2023-2024 aura lieu, aujourd’hui, au niveau des deux Chambres parlementaires, en présence du Premier ministre, de son staff gouvernemental et évidement la présence des deux Présidents des deux Chambres parlementaires que sont le Sénat et l’APN. Au menu de cette session, on croit savoir qu’il s’agit d’une batterie de lois qui seront examinées mais la primauté sera accordée au projet de loi de Finances 2024 qui coïncide avec cette rentrée sociale émaillée par un pouvoir d’achat suffisamment laminée et une inflation galopante qui se maintient jusqu’à fin 2023 conformément à l’article 138 de la Constitution. D’autres projets de loi attendent d’être examinés par les parlementaires en ce contexte particulier où il est surtout question de la mise en place de paramètres et de garde-fous pour booster notre économie. La loi de Finances 2024 aura toute latitude à aborder les préoccupations majeures de tous les secteurs et leurs budgets de fonctionnement, à commencer par celui des Finances, du Commerce, de l’Agriculture et de l’Investissement entre autres. Cette session, somme toute, complexe, intervient, il faut dire, après le refus de l’intégration de l’Algérie au groupe des BRICS, à cause de son économie encore moribonde en dépit des perspectives de relance et d’investissement surtout après l’adoption du projet de loi relatif à l’investissement par les deux Chambres parlementaires.
Pour l’heure, on croit savoir que l’ordre du jour de cette session n’a pas encore été arrêté, selon notre source concordante et les différents avis des élus. Le Conseil de la Nation, à son tour, ouvrira, aujourd’hui lundi, sa session parlementaire ordinaire 2023/2024, en présence notamment de son Président et du Premier ministre. L’ouverture de cette session intervient « conformément aux dispositions de l’article 138 de la Constitution et de l’article 5 de la loi organique n:16-12 du 25 août 2016 définissant l’organisation et le fonctionnement de l’Assemblée qu’est l’APN et du Conseil de la nation, ainsi que les relations fonctionnelles entre les deux Chambres du Parlement et le Gouvernement.
