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Parkings et panneaux publicitaires. Quels profit pour la Commune en ces temps de disettes ?

La situation des parkings et des autres aires de stationnement de véhicules à Oran n’est pas claire du tout, malgré tout ce que l’on dit et ce que l’on fait concernant leur sécurisation, leur gardiennage et les contrats d’exploitation mis à la disposition de leurs gérants. Selon un état récent, le nombre total de parkings et d’aires de stationnement de la ville avoisine les 400 dont plus d’une centaine sont sous le contrôle des pouvoirs publics et de l’autorité communale compétente, d’autres en voie d’être régularisés par la remise des contrats d’exploitation et certains continuant hélas à ce jour à être gérés anarchiquement. Les parkings, au-delà de l’aspect lié à leur gestion, sont censés, à travers leur exploitation, au moyen de contrats préalables, renflouer la trésorerie de la tutelle déjà suffisamment impactée par la pandémie du Covid et son corollaire la limitation de la dépense publique, à cause de sommes faramineuses versées dans les primes de Covid durant le temps du pic des contaminations. Ces parkings et aires de stationnement sont donc perçus comme une véritable bouffée d’oxygène en ce sens qu’ils sont, autant que les panneaux de signalisation et publicitaires, à travers les taxes imposables à leurs exploitants, une ressource financière non négligeable pour la collectivité compétente en cette conjoncture difficile marquée par un taux de près de 80 % de dépenses dans la masse salariale des travailleurs. Que doit-on faire pour redresser la barre, réduire le déficit de la dépense et augmenter les capacités financières de la commune? El Bahia la coquette qui s’apprête à accueillir les JM 2022 et qui a vu, ce jeudi, pour la même circonstance, l’inauguration de son stade olympique de 40.000 places à l’occasion du match amical des Verts locaux contre le Libéria, a certes réfléchi sur l’aspect relatif à certains aménagements, entrant dans l’amélioration de l’esthétique de la ville comme le parc automobile, les parkings sécurisants, les panneaux publicitaires et l’éclairage (ndr conventionnel, décoratif, d’ambiance etc…) qui véhiculent l’image de la ville aux visiteurs et aux touristes. Seulement, reste à savoir si la contrepartie de tous ces efforts d’aménagement, entrant dans le développement local, sont compatibles d’une part avec les capacités des bénéficiaires de toutes ces structures d’assurer l’entretien et le gardiennage adéquats pour ce qui est des parkings et de s’acquitter des impositions fixées par les contrats d’exploitation pour ce qui est de l’entreprise de publicité et d’autre part avec les comportements et le civisme des citoyens qui doivent jouer le jeu pour sauvegarder l’image de leur ville pour que tous ces efforts ne tombent pas à l’eau.

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