En présence de plus de 600 invités venus de 35 pays qui sont l’Afrique, l’Europe, l’Asie que cette manifestation économico financière a été ouverte, hier, à l’hôtel Sheraton à Alger. Des experts, corps accrédités et représentants de ministres des affaires étrangères que ce AFIC 7, consacré pour cette édition à la thématique investissement et exportation. Les intervenants dont Dr Ralal Abou Ghezala qui vient d’être élu à la Verticale à Paris, avait exposé sa vision par rappeler aux présents que l’heure de la technologie et de l’innovation demeure, désormais, une condition sine die, à court terme, pour insuffler une nouvelle dynamique à l’économie qui s’est heurtée, pour rappel, à la crise sanitaire émaillée par le covid 19. Pour l’orateur, l’Afrique deviendra désormais un Pole d’excellence industriel pour les 10 années à venir. Amin Boutalbi le président du CAIID, qui a présidé les travaux de ce grand rendez-vous, a tenu à insister sur l’impérative nécessité de relancer l’économie par se référer à l’entrée en vigueur de la zone libre échange entre l’Algérie et le continent africain. Celle-ci rectifiée le 1er Janvier 2021 après plusieurs années de préparation, semble compromise tant elle est contestée par les dirigeants politiques, les chefs d’entreprises et des économistes algériens. La ZLECAF, puisque l’Algérie a ratifié l’accord portant création de la zone de libre échange continentale africaine et dont l’Algérie est membre, compte 53 pays, l’Algérie devrait bénéficier du produit intérieur brut PIB de l’Afrique de 2,5 milliards USD et des recettes du marché africain d’une valeur de 3.000 milliards USD. L’Adhésion de l’Algérie à cette zone, donnera lieu à la relance du commerce interafricain à travers les passages frontaliers et la création d’emploi pour l’amélioration du niveau de vie des populations des zones frontalières, liées les unes aux autres par des liens de bons voisinages. Organisé sous l’égide du président Tebboun, les responsables et hôtes ont souligné, hier, lors de leurs interventions, l’importance de telles conventions puisque, selon le président du CAIID, le président Tebboun vient d’ordonner au dernier conseil des ministres de s’assurer de l’origine africaine des biens et marchandises en circulation dans la zone de libre échange. Des représentants des ministres des affaires étrangères, tel le vice ministre des AE de l’Ukraine, qui a fait état dans sa prestation de cette importante opportunité pour sceller des accords de partenariats gagnants – gagnants avec l’Afrique. Plusieurs corps accrédités, en Algérie, tels celui du Soudan et de l’éthiopie ont, tour à tour, axé sur les potentialités économico- financière que recèle le continent africain. Les participants se sont notamment focalisés sur le Développement durable, une option qui a été le sujet phare de ce rendez- vous économico-financier pour le renforcement des infrastructures du continent grâce à la libre circulation dans cette zone. Les hôtes de cet AFIC 7 ont ensuite pris des photos souvenirs de leur présence en Algérie. Les travaux se poursuivent, aujourd’hui, par une série de recommandations.
