La population de Oued Lakhdar (ex-Chouly) s’inquiète depuis plusieurs mois après avoir constaté des incivilités en nombre. Distante de 08 km de la daïra d’Ouled Mimoun et de 21 km du chef-lieu de la wilaya de Tlemcen, la commune de Oued Lakhdar (ex-Chouly) souffre du problème d’insécurité depuis plusieurs mois. Vols, drogue, agressions à l’arme blanche, les habitants n’en finissent plus. Ce climat de violence est dû à plusieurs facteurs. Depuis les événements du Printemps noir, notamment le départ de la garde communale, les malfrats ont trouvé le chemin libre pour commettre leurs délits, en l’absence totale des forces de l’ordre. Ajoutons à cela, un autre phénomène qui prend des proportions alarmantes : il s’agit de la drogue qui se vend et se consomme presque au vu des passants qui restent indifférents. “Cette situation n’arrange personne et risque de s’amplifier avec le temps”, nous a déclaré un habitant de la région. “Des fois, on assiste à des combats de rue entre jeunes pour une banale raison”, a-t-il ajouté. Et afin de lutter contre ces fléaux qui ont fait ravage. Selon le diction : “Quand la communication est absente, la violence s’installe”. Le seul stade communal, nouvellement remis en état après plusieurs années d’abandon, pourra abriter des matchs de football, au grand plaisir des jeunes. Ce genre d’initiative reste malheureusement insuffisant puisque le grand rôle revient aux autorités locales qui doivent prendre des mesures de prévention et des actions d’information destinées à sensibiliser les citoyens. La population de Oued Lakhdar s’inquiète depuis plusieurs années et constate des incivilités en nombre. Et certains imputent ce phénomène à un transfert de la délinquance des grandes villes dans leur commune. Avec la délinquance qui arrive dans les villages, la situation commence à poser un vrai problème dans les esprits. Un nouveau cap a été franchi avec notamment le braquage et le vol de maisons, de cafés et même des batailles en plein jour. Un sentiment d’insécurité apparaît et les administrés se plaignent. On sent que la pression monte, l’exaspération est aussi montée d’un cran après le départ définitif de la garde communale. La population attend des réponses des pouvoirs publics, réaffirmant que la sécurité est l’un des premiers droits inscrits dans la Constitution et dans la déclaration universelle des Droits de l’Homme.
